Entre clash, mises en garde, menaces, violations flagrantes et arrogantes de la démocratie. Entre ceux qui tiennent mordicus au pouvoir et ceux qui sont prêts à incendier le pays pour asseoir le leur.
En cette année 2018, un mot revient fréquemment sur les lèvres des Maliens d’une certaine classe ”les intellectuels” notez au passage qu’ils ne font même pas la moitié de la population malienne mais c’est eux qui décident de l’avenir du pays, donc du vôtre…
J’entends le crépitement du feu de la haine des hommes politiques, entre clash, mises en gardes, menaces, violations flagrantes et arrogantes de la démocratie… Entre ceux qui tiennent mordicus au pouvoir et ceux qui sont prêts à incendier le pays pour asseoir le leur, les citoyens lambda se cherchent dans la recherche de sa pitance, absorbés par l’instinct de survie dans cette jungle malienne où “bè bi ba bo lo”.
N’oublions jamais que nous sommes de passage sur cette terre mère patrie, nous avons donc le devoir d’y laisser une empreinte positive dans cette crise douloureuse. Comme nous le savons, les élections, sont très souvent source de crises en Afrique, il apparaît donc opportun de trouver des outils et mécanismes de communication adaptés à la situation précise de notre pays.
Les compétitions doivent être des plus transparentes, conviviales, fraternelles qui ne mettent pas en péril la vie des populations et les fondements de l’Etat et de la nation (le Mali au-dessus de tout).
A présent, nous avons plus que jamais besoin de la démonstration du patriotisme de tout un chacun, le mot d’ordre de tous les politiciens étant de mettre le Mali au-dessus de tout. Toi qui te dis militant, militant ne veut pas dire mouton, adepte… ne sers pas de bétail électoral ou à la boucherie humaine des assoiffés du pouvoir.
A-t-on jamais vu un candidat malheureux se faire tuer lors d’une crise post-électorale ? Ta vie vaut mieux que l’ambition de ces politicards véreux. Toi qui te dis activiste, utilise ta bouche pour construire et non pour détruire. Utilise ton intelligence à l’apaisement, à enseigner comment développer, comment bâtir, comment construire une nation même en partant de rien. Bref, fais la pub de ton pays, vend l’image de ton pays. Même une femme qui ne tarit pas de critiques envers son mari finit par le perdre…
Ayiwa Jamana ni yé an bè de ta yé, n’a diara an bè koungo do, n’a goyara an bè koungo do.
Dr. Rosalie Dakouo
Dr. ROSALIE DAKOUO : “Toute célébration honorifique qui n’enclenche pas une révolution mentale, spirituelle, comportementale, sociale n’est qu’usure et ruine”
Qu’y a-t-il à fêter? Que d’autres au péril de leur vie drapée de combativité ont lutté pour que toi et moi puissions aller à l’école ? Echapper à l’excision ? Travailler et occuper des postes ? Nous marier librement ? Bref à être considérer comme des humains ?…
Le combat doit continuer, le flambeau bien tenu et bien plus haut que jamais ! Ne dormons pas sur les lauriers du passé dans une atmosphère délictuelle et délétère où la femme subit toutes formes de violence…
Nous avons un devoir envers les générations futures, celui de préserver les acquis et de rendre le monde plus meilleur à vivre pour la femme par ricochet pour l’humanité !
Mais enfin femme réveille-toi !
Dr. Rosalie Dakouo
Le Confident