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Dr. Oumar Mariko, président de SADI : « Nous ne sommes pas d’accord avec le préaccord d’Alger »

Après la tenue de son 4e congrès à Sikasso les 13 et 14 du mois courant, le parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi) a tenu une conférence de presse pour informer les hommes de dédias sur les résolutions sorties de ce congrès. Au cours de cette rencontre, le président du parti, Oumar Mariko, a situé les hommes du média sur la position de son parti sur le préaccord d’Alger. Il a précisé que le parti « Sadi n’est pas d’accord avec le préaccord d’Alger« .

 OUMAR MARIKO docteur politicien parti sadiLe parti Sadi organisé samedi dernier à son siège une conférence de presse pour informer les hommes de médias sur les résolutions du 4e congrès du parti qui s’est tenu à Sikasso les 13 et 14 de ce mois.

La conférence était animée par le nouveau président du parti, Oumar Mariko, accompagné de la secrétaire générale, Rokia Sanogo, et du secrétaire politique, Mohamed Ag Akératane. Après avoir présenté les résolutions du congrès, Oumar Mariko a précisé que le parti Sadi n’est pas d’accord avec le préaccord d’Alger. « Nous ne sommes pas d’accord avec le préaccord d’Alger », a-t-il dit.

Il a ajouté que les travaux du 4e congrès se sont déroulés dans des meilleures conditions au tour des questions d’organisation, du fonctionnement, des problèmes liés à la discipline et sur les questions financières et le positionnement du parti dans l’actuelle majorité présidentielle. A en croire au président de Sadi, le congrès a enregistré une présence massive des cadres et militants venus de toutes parts. Cette situation, selon lui, dénote la vitalité du parti Sadi et la détermination de ses militants à porter haut le flambeau de la lutte que Sadi mène depuis des années durant.

A l’issue de ce congrès, selon le conférencier, il a été instruit au bureau politique la mise en place des mouvements des femmes et des jeunes de manière statutaire et la mise en place d’un nouvel organe pour diligenter les tâches instruites par le bureau politique.

De ce congrès, en se tenant au conférencier, le parti Sadi est sorti grandit, renforcé et cohérent avec le soutien moral du Parti du travail du Sénégal et du parti allemand Linke. Il s’est aussi réjoui de l’adhésion massive de nouveaux militants.

Le parti Sadi a élaboré 2 résolutions à l’issue de ce congrès dans lesquelles il invite le gouvernement à prendre des mesures pour restaurer le souveraineté et l’indépendance du Mali ; exhorte les autorités maliennes à adopter une doctrine militaire fondée sur le concept d’une armée de développement ; réitère sa demande d’organisation des concertations des forces nationalistes, patriotiques et progressistes pour l’orientation de l’Etat vers les priorités et les préoccupations du peuple malien pour la paix, la justice et l’équité ; dénonce la libération des terroristes coupables de crimes odieux contre celle d’un citoyen français et exprime ses préoccupations et inquiétudes face aux préoccupations, tortures et séquestrations des éléments du CNRDRE. D’autre part, il demande au gouvernement d’appliquer avec fermeté les recommandations issues des audits effectués par le Vérificateur général et la Cour suprême du Mali.

Sur la position du parti Sadi au sein de la majorité présidentielle, la question sera débattue par le bureau politique du parti dans 6 mois selon le président de Sadi. « Le parti Sadi a voté le président IBK au 2e tour à cause du fait qu’il a posé le problème du changement et en suite toutes les forces du changement, à tort ou à raison, ont trouvé que le changement était de ce côté-là, donc nous ne tendons pas vers l’opposition mais nous continuons dans la logique du changement », a-t-il précisé.

Youssouf Coulibaly

SOURCE: L’Indicateur du Renouveau
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