Absent depuis plus d’une semaine à la cité ministérielle pour des raisons de santé, selon la version officielle, le Premier ministre est réapparu pour la deuxième fois après 2022, à la Primature, ce lundi 19 février 2024, comme annoncé, la veille, par ses partisans.
Contrairement en 2022 où il avait mis du temps à retrouver son envergure passée au sein de la transition, le Dr Choguel Kolla MAIGA s’est tout de suite mis à la tâche, dès qu’il a repris son poste, en présidant une réunion de cabinet dans l’après-midi du lundi dernier. Devant ses collaborateurs, le Chef du gouvernement a, d’entrée de jeu, affirmé : «Je reprends avec beaucoup d’énergies», avant de remercier le cabinet qui, dit-il, a su garder son calme et continuer à se battre pendant son absence.
Alors que beaucoup le donnaient pour mort, comme en 2022, il se réjouis de constater que ‘’ Dieu a fait que tout s’est passé normalement’’.
D’ailleurs, a-t-il fait remarquer, chaque fois qu’il sort d’une épreuve, il a toujours été couronné d’un meilleur avenir. «Quand je vais sortir, le jeudi à Mali Kura Taasira, il y a beaucoup qui vont tomber
malade au Mali. Parce que ceux qui ont enterré ce monsieur-là, ils vont dire, mais nous on s’attendait à ce qu’on nous appelle à une cérémonie funérailles ; au lieu de ça, il vient nous tenir encore des
meetings», a-t-il caricaturé. «J’ai constaté durant toutes mes étapes de vie, dans les études, dans l’administration, chaque fois que je sors d’une très grave épreuve, ça veut dire qu’il y a des portes plus grandes qui s’ouvrent après», a-t-il poursuivi.
De son propos, il ressort qu’il y a des gens qu’il ne pouvait se douter ou soupçonner qui ont cru que c’était fini ; au point qu’ils n’ont même pas jugé utile même de demander de ses nouvelles,
tellement ils étaient sûrs. « Je crois que beaucoup oublient ça, dans la gestion des pays vous savez les
agendas des hommes ne prime jamais sur l’agenda de Dieu », dit-il.
Comme à son habitude, le Dr Choguel Kokalla a profité de cette rencontre pour évoquer la situation sociopolitique du pays caractérisée par la grogne sociale autour de la fourniture d’électricité ainsi que retour aux affaires d’une certaine classe politique qui voyait en son absence une opportunité d’influencer la transition.
A l’image du lancement front anti transition autrement appelé «Synergie d’action pour le Mali», le samedi dernier.
Pour le Dr Choguel, il y a toujours un groupe de personnes qui ne changeront jamais d’avis et qui vont toujours être au service de l’étranger.
Info Matin