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Dr. Ali Nouhoum DIALLO, ancien Président de l’Assemblée Nationale du Mali : Leur perception des pouvoirs en place et la notre

Mon fils bien aimé Ahmadou N’Fa DIALLO ne sera pas content de me lire à nouveau dans les journaux ! J’en suis désolé !

Il m’a demandé d’arrêter d’écrire de peur que les générations futures ne retiennent d’une référence pour eux que le contenu de l’article attribué à un SINANKU, un DIAKITE/BAH, enseignant à la retraite.

Est-il vraiment l’auteur de l’article ou a-t-il seulement accepté d’en porter le chapeau pour tenter de se hisser à la hauteur des DIALLO. Un BAH restera toujours au bas de l’échelle des JAL-JALLOW.

Les Journalistes maliens victimes de la répression, Saouti HAIDARA de l’Indépendant ; Abdramane KEITA du Témoin après l’Aurore ; Chahana TAKIOU du 22 Septembre ; Samby TOURE d’Info Matin ; les amis maliens, français et du monde des Journalistes Claude VERLON et Gislaine DUPONT assassinés à Kidal parce qu’ils voulaient dire réellement ce qui s’y passait, savent que DIAKITE/BAH a dit une contre-vérité. J’ai participé à toutes les marches de protestations contre les tentatives de museler la presse. Je me revois aux côtés du grand Adam THIAM, marchant malgré son handicap après le crime odieux perpétré contre VERLON et Gislaine DUPONT dans l’Adrar des Igoghas.

Sur un tout autre plan, tu as raison de me donner l’occasion de présenter à nouveau mes excuses et demander pardon encore une fois au Dr. Abdoulaye DIALLO et aux ayant droit pour avoir pêché, manqué à mon devoir de protection de mes cadets surtout quand ils sont entre les mains des vainqueurs. Avoir pêché pour avoir diffusé sans les avoir vérifiés des propos tenus par des acteurs du 26 mars 1991 à la Bourse du Travail. Le saint Coran l’interdit formellement. J’ai manqué à mon devoir de protection envers quelqu’un qui n’avait plus aucun pouvoir de nuire ! A qui j’ai nui en ayant cru avec beaucoup de vanité que ma parole portait mieux que celle des Camarades qui disaient avoir été des témoins oculaires de la tuerie d’enfants. Encore une fois, que les enfants d’Abdoulaye me pardonnent en espérant qu’Allah me pardonnera pour le tort porté au Dr. Abdoulaye DIALLO.

JAKITE/BAH, le Dr. Abdoulaye DIALLO a plutôt prêté le Serment de Gallien pour ton information et les causes de sa mort sont multiples aux yeux des médecins que nous sommes. Et n’oublies surtout pas chacun de nous s’en va quand le terme fixé arrive !

Mon fils Ahmadou N’Fa DIALLO tu m’offres chaque mercredi le plaisir de lire le National, ton journal. Ahmadou, je te sais très pieux. Je suis sûr que tu connais le Hadith qui dit : « Un Homme doit vivre comme s’il ne mourra jamais et planter des arbres même à quatre-vingt-dix ans pour les générations futures ; il doit aussi vivre comme si le créateur peut lui prendre son âme à tout instant et s’efforcer en conséquence de faire du bien constamment et éviter autant que faire se peut de faire du MAL ».

Estimant te devoir assistance le restant de mes jours, je te recommande d’éviter de t’énerver pour titrer l’Editorial de ton journal : « La souveraineté retrouvée bon sang ». L’Editorial commence par « La France cannibale…

Bon sang ! La souveraineté ne se décrète pas. Elle se conquiert et est reconquise quand elle est perdue !

Le Mali ne combat pas toute la France. Le Mali combat l’Equipe actuelle qui dirige la France, l’Equipe d’Emmanuel Macron, lequel conseille à présent beaucoup plus d’humilité aux entrepreneurs français qui se rendent en Afrique. Il recommande d’aborder les Africains avec beaucoup moins d’arrogances et d’éviter désormais de venir en Afrique en Terrain conquis. En Afrique aujourd’hui il y a une vive concurrence entre les productions des différents continents.

Ahmadou, ton combat a porté. Mets un peu d’eau dans ton lait. Le Mali a des millions d’amis (e) en France. Ne nous aliène pas leur amitié et sympathie qui les poussent à combattre avec nous les pratiques politiques, économiques, diplomatiques du Président Macron.

Ahmadou, j’incline à penser que tu n’es pas partisan de la rupture du dialogue inter générationnel si enrichissant. Pourquoi voudrais-tu que je me taise consacrant ainsi cette rupture ?

Seydina Oumar DICKO journaliste à la plume si belle me fait l’amitié de m’interroger sur « L’ostracisme des miens ». Entendez les militants (e) de la Ruche.

Cher cadet, merci de me pousser à accomplir un devoir de redevabilité. Quelques jours avant les élections municipales, législatives et présidentielle, il y a eu une grande réunion du Comité Exécutif d’Adema-Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (Adema-P.A.S. J). Au cours de cette réunion, la pensée dominante voulait que quel que soit le score obtenu aux élections de l’an 1992, Adema-P.A.S.J. ne gouvernera pas seul. Cette pensée dominante a conduit le Président élu Alpha Oumar KONARE à concevoir « La gestion concertée des Institutions », ancêtre du Consensus du Général Président Amadou Toumani TOURE (Paix à son âme).

Il est amusant de noter qu’Adema-P.A.S.J. a eu une majorité relative dans toutes les Communes, mais la coalition de toutes les formations politiques l’a exclu de la direction des municipalités, sauf en Commune IV du district de Bamako, où Mamadou BOCOUM a été élu Maire. En cette circonstance, qui s’est révélé « Ostraciste », non respectueux de la volonté du Peuple ?

Le souci du respect de la volonté du peuple a amené le Parti majoritaire à initier une révision de la loi électorale dont un aliéna dispose c’est le parti qui a une majorité même relative qui forme le bureau municipal et doit s’efforcer de respecter la représentativité conférée par les urnes. Ceci pour éviter qu’un parti qui n’a qu’un seul conseiller municipal administre la commune comme cela s’est passé dans certaines municipalités du Mali par le passé.

L’ostracisme des miens, parlons-en donc !

Le Chef de file de l’opposition dans la première législature de la troisième république Me Mountaga TALL et tous les députés élus (e) sur la liste du Congrès National d’Initiative Démocratique/Faso Yiriwa Ton (CNID/ FYT) savent mieux que je n’ai jamais porté atteinte à leurs droits, ni permis aux miens de le faire !

Combien de fois l’Honorable et Maître Ibrahim BERTHE député élu en Commune III du district de Bamako sous les couleurs du CNI/FYT a été chef de la délégation parlementaire aux conférences de l’Assemblée Parlementaire Paritaire Afrique/Caraïbe et Pacifique/Union Européenne (A/CP/UE) ?

Il est vrai que la première année du mandat, l’Union Soudanaise du Rassemblement Démocratique Africain (US-RDA) ne disposant que de trois (3) députés a occupé le poste de 2ème Vice-président au nom de son appartenance aux Partis Signataires du Pacte Républicain (PSPR) violant ainsi le règlement intérieur de l’Assemblée Nationale.

L’erreur a été corrigée l’année suivante suscitant la colère de notre allié l’US-RDA, sans changer la ferme volonté de respecter les textes votés.

Après la première scission d’Adema-P.A.S.J, les champions de l’ostracisme tenaient coûte que coûte à évincer l’Honorable Mme Nana SANOU de son poste de 5ème Vice-présidente au profit d’un député issu de la Ruche ou d’un parti allié. Il leur a été opposé que l’Honorable Nana SANOU est élue pour un an et ne saurait être remplacée avant le remembrement du bureau en octobre de chaque année, bien qu’elle soit désormais militante du Mouvement pour l’Indépendance, la Renaissance et l’Intégration Africaine (MIRIA) parti d’opposition.

Séydina Oumar DICKO, tu ne pouvais pas m’entendre à l’époque. Le climat passionnel ambiant ne permettait à aucune voix d’être audible fût-elle « Une voix de stentor ».

Souviens-toi Séydina Oumar DICKO, c’était la période des Incendies.

Incendie des sièges des partis politiques membres des PSPR, les sièges de l’Adema-P.A.S.J, de l’US-RDA, des Echos JAMANA, les domiciles des cadres comme le ministre d’Etat, ministre de l’Education Nationale Baba Hakim HAIDARA, du Pr. Mohamedoun DICKO, Bintou SANANKOUA, du ministre d’Etat ministre de le Défense Abdoulaye Sékou SOW.

Incendie même du domicile de la mère du Président de la République Alpha Oumar KONARE, la princesse du Khasso Bintily DIALLO.

Incendie de l’Assemblée Nationale, le Temple de la démocratie et le Phare des démocrates en feu et des milliers d’archives nationales parties en fumée œuvre de véritables Huns avides seulement des biens de cette terre.

C’est la période des attaques à la grenade dans les domiciles des citoyens censés être des militants des PSPR, comme ce fut le cas au domicile d’Ibrahima Sidi CISSE à Ségou, Vice-président de la Commission Electorale Régionale Indépendante (CENI). Le regroupement du Collectif des Partis Politiques de l’Opposition (COPPO) de Ségou ne voulait pas entendre parler d’élections, ni municipales, ni législatives encore moins présidentielle.

C’était le temps des Enragés de tout bord où le discernement était une denrée rare.

Atila frustré de ne pas être monté à Koulouba le 08 juin 1992 était en furie, fureur que rien ne semblait pouvoir arrêter sauf la riposte à la guerre civile urbaine nocturne déclenchée en Commune VI, surtout à Faladié et à Banankabougou. Je n’y étais pas mais je me suis écrié ce sont les tortues qui savent où se mordre.

La nouvelle génération réglait ses comptes ! A sa façon.

Triste spectacle qui nous a encore été réservé lors de la cérémonie du quarantième anniversaire d’Abdoul Karim CAMARA dit Cabral le 17 mars 2023. Triste spectacle nous remémorant la forte interpellation de Monseigneur Luc SANGARE (Paix à son âme) reprise souvent par le Cardinal Jean ZERBO.

On entend sans arrêt répéter Ah ! Les enfants d’aujourd’hui ! Ah ! Les enfants d’aujourd’hui ! Ah ! Les enfants d’aujourd’hui ! Et quid de la responsabilité des parents d’aujourd’hui !

Concernant les miens enclins à l’ostracisme, il est préférable que tu écoutes le témoignage de mes amis (e) de l’opposition les Honorables Ba-Mountaga, Me Ibrahim BERTHE, Ibrahim Hamaciré NDOURE, Issa Bassy COULIBALY, Dr. Mamadou Fanta SIMAGA dit Madou NFing etc…

Je suis sûr que résonnent encore dans leurs oreilles « la voix de stentor » de celui qui était au Perchoir invitant la majorité à continuer le débat avec l’opposition, même si son temps règlementaire de parole est épuisé. Le Président refusait de procéder au vote réclamé par la majorité et affirmait que l’Histoire ne retiendra pas qu’un honorable élu de la Nation n’a pas pu développer ses idées et arguments faute de temps, sous la présidence du fils du berger !

En vérité, le chef de l’Institution parlementaire estimait urgent de faire plutôt face aux préoccupations essentielles de la Nation malienne en ce moment-là :

Empêcher la partition du pays ;
Persuader, convaincre les Chefs de la rébellion de leur appartenance à la Nation malienne. Certes Une et Indivisible, mais Plurielle sur les plans culturel, linguistique, confessionnel, cultuel, politique. Plurielle au regard des Us et Coutumes du Mali ;
Recoudre le tissu social déchiré, l’Assemblée Nationale étant l’aiguille habilitée à le faire ;
Eviter la condamnation du Mali par les Institutions parlementaires Internationales (Union Européenne, Assemblée parlementaire paritaire Afrique/Caraïbe/Pacifique/UE (ACP/UE).
S’occuper principalement des ostracistes du Parti était secondaire au regard des urgences ci-dessus énumérées.

Des débats passionnants et passionnés ont été engagés dans la salle Modibo KEITA de l’Assemblée Nationale pour décider :

De répondre aux Invitations à participer aux différents Congrès :
a) Des Mouvements et Fronts Unifiés de l’Azawad (MFUA) à Tawardé,
b) Du Mouvement Populaire de l’Azawad (MPA) que dirigeait Iyad AG Ali à Gossi,
c) Du Front populaire de libération de l’Azawad (FPLA) dirigé par Rhissa Ag Sidi Mohamed à Djébok,
D’honorer la Rencontre de Téjeret où il s’agissait d’empêcher les affrontements entre CHAMANAMAS et IFOGHAS à propos de la Commune rurale du même nom à rattacher à Kidal au détriment de Gao ou de Ménaka.
De répondre aux sollicitations du Dr. Bernard KOUCHNER, Président de la Commission coopération et développement de l’Assemblée Parlementaire paritaire ACP-UE
A l’époque, la polémique était intense. Même l’opposition partisane était mobilisée par la Majorité pour dire que la représentation nationale ne devait pas répondre à l’Invitation du Président d’une simple Commission du Parlement ACP-UE fût-elle une Commission Coopération et Développement !

Le Premier ministre et Président d’Adema-P.A.S.J. Ibrahim Boubacar KEITA a déclaré en ce moment de passion : « Aucun officiel malien ne se rendra à l’Invitation d’une simple Commission »

A ce propos prononcé en plénière de l’Assemblée Nationale, l’occupant du Perchoir a répondu : Le Premier ministre Ibrahim Boubacar KEITA a dit un jour « Aucun sacrifice d’orgueil ou d’Amour propre n’est de trop quand il s’agit de défendre les Intérêts fondamentaux de la Nation et du Peuple maliens » ! C’est au nom de cette assertion pertinente et profonde que le Président de l’Assemblée Nationale du Mali se rendra à Bruxelles pour répondre à l’Invitation du Dr. Bernard KOUCHNER, Président d’une simple Commission.

L’audition a eu lieu à Bruxelles, couverte par le grand communicateur économiste Toumani Djimé DIALLO en présence naturellement des députés maliens et des membres de la société civile dont l’Association du Dr Mariam Djibrila MAIGA. Toumani Djimé DIALLO n’était pas encore Excellence Monsieur l’Ambassadeur, au Maroc, en Allemagne et en France.

A la question des journalistes, au retour à Bamako, avez-vous réussi la mission, le chef de la délégation a répondu en substance : Ce qui est sûr, des Certitudes établies ont été ébranlées.

La publication du compte rendu de l’Audition dans le Démocrate, journal du Camarade Toumani Djimé DIALLO, grand patriote a édifié tout le monde sur la pertinence de la décision de l’Assemblée Nationale de répondre à l’Invitation de Bernard KOUCHNER.

Quelques mois ou semaines après cette mission, une délégation de l’Assemblée Parlementaire Paritaire ACP-UE a sillonné toute la partie du pays étiquetée « Nord du Mali » et a abouti à la conclusion qu’il faut féliciter le Mali pour son mode de traitement de la Rébellion malienne, balayant ainsi la Condamnation du Parlement Européen prononcée à l’encontre du Mali avant cette mission.

Laissons au Trio de l’Eglise Evangélique Norvégienne de Gossi, Zahabi OULD Sidi Mohamed, Mohamed Ag Erlaf, ministre du Travail d’Amadou Toumani, Zéïdane AG Sidi Lamine initiateur des rencontres Intercommunautaires débutées à Bourem et si salutaires pour le pays, le soin de narrer la tournée qui a conduit les Parlementaires de Bamako à Kidal en passant par Gao, Bourem et Almoustrate le déroulement des Congrès et forum de Tawardé, Gossi et Téjeret.

La tournée visait à apaiser la colère des Arabes furieux après l’assassinat de Boydan dont le corps a été jeté dans un puits. Cet assassinat a été attribué aux CHAMANAMAS.

La participation à tous ces évènements avait aussi pour but de mieux connaitre les dirigeants de la rébellion de 1987 à 1996, date où la Flamme de la Paix fut allumée à Tombouctou sous la présidence d’Alpha Oumar KONARE et la présence à ses côtés du Président de la République du Ghana John JERY RAWLINGS (Paix à son âme).

Toutes ces randonnées, enquêtes parlementaires, rencontres inter et intra-communautaires ont permis de découvrir de fiers guerriers.

Je ne résiste pas à la tentation de saluer la mémoire de Bilal AG Saloum, Héros de la bande d’Aouzou au Tchad, de Loya AG Ahmed, Kel Essouk de Kidal, tous deux du MPA ; de Boubacar SADEK Ould Hammaha, Chef d’Etat-major du FIAA tombé à Nfafa face à l’Armée malienne ; du Colonel Hamma Ould Yéyiah, intégré dans l’Armée malienne après la signature du Pacte National du 11 avril 1992.

Ces deux derniers cités étaient membres du Front Islamique Arabe de l’Azawad (FIAA).

Je salue la mémoire des guerriers fiers, bien qu’ayant pris les armes contre leur pays, par ce que révoltés, par ce qu’aveuglés par le sang de leurs blessures, aveuglés par leurs blessures morales !

Des compagnons d’armes de ces soldats aujourd’hui absents pour toujours, ont prouvé quotidiennement qu’ils sont maliens dont le patriotisme n’a rien à envier à celui des autres maliens.

Pensant aux évènements douloureux de Nfafa, j’invite à prier permanemment pour le repos des âmes des soldats, caporaux, sous-officiers, officiers et hommes du rang tombés au champ d’honneur depuis Nfafa jusqu’à nos jours.

Des soldats meurent presque chaque jour, sautant sur des engins explosifs artisanaux, tombant dans des embuscades tendues par des terroristes de tout acabit, de toute obédience !

Ces randonnées et rencontres intra et intercommunautaires ont permis également la réconciliation du KANIAGA et du TORO dans le Sahel occidental, à celle des dogons et des peuls après les incendies des habitations à Toïkana et les tueries de Banguél dans le Mondoro.

Des ébauches de dialogue ont été amorcées entre éleveurs, pêcheurs et agriculteurs à Sarè Malah et dans la foulée entre Sossobé et SALL Salbé dans le Cercle de Ténenkou, le delta intérieur en somme.

C’est sûr que le camarade Assarid AG IMBARCAWAN et l’aménokal Bajan AG Hamatou AG Firhoun et bien d’autres parmi les parlementaires de l’époque se souviennent de la longue nuit de Téjeret qui a débuté dans l’après-midi à 16 Heures et s’est terminée le lendemain aux environs de 05 heures du matin.

Beaucoup de participants dormaient littéralement. Il s’agissait au cours de cette longue nuit, d’expliquer pourquoi la Commune rurale de Téjeret n’a pas été retenue par la représentation nationale bien qu’elle ait figuré quelques heures dans le Journal Officiel le temps que le gouvernement comprenne quelle est la vraie décision de l’Assemblée Nationale et procède à la rectification. Il s’agissait aussi au cours de cette longue nuit de tenter de réconcilier Inna Modibaabe et Inna Taaraabe à Konsa.

En ces temps-là, l’Homme à la « Voix de Stentor » ne pouvait pas s’occuper comme il le fallait des ostracistes de son camp et Séydina Oumar DICKO non plus ne pouvait pas entendre cette Voix vu la disposition d’Esprit de son monde à l’Epoque. Jose espérer que tu ne faisais pas partie de la horde des Huns montés à l’assaut du Temple de la démocratie et Phare des démocrates, un lundi 05 avril 1993.

Une scène reste profondément gravée dans la mémoire du premier Secrétaire Politique élu par le Congrès constitutif d’Adema-P.A.S.J. Ce jour-là, les amazones et/ou les vagabondes de la Révolution tenaient des propos et applaudissaient à tout rompre et pouvaient ainsi faire monter la moutarde au nez du tout nouveau Premier ministre Ibrahim Boubacar KEITA. Attention ! Attention ! Attention Camarades, c’est ainsi qu’on crée les dictateurs qui feront plier l’échine à beaucoup d’entre nous ! Prenez garde ! Sans doute, les camarades et amis, Armand et Michelle Moncourt au moins s’en souviennent puisse que la rencontre se tenait à leur domicile.

Le devoir de redevabilité vis-à-vis des auteurs de réactions dignes d’intérêt à mes yeux, à l’article intitulé : « Ouvrons les yeux, travaillons dur avec Humilité et Discernement accompli », j’invite tous les maliens et toutes les maliennes à se poser des questions qui devraient être préoccupantes en ces heures graves que vit le MALI :

Quand finira la transition actuelle ?
Les conditions de sécurité du moment peuvent-elles permettre d’organiser des élections libres transparentes, crédibles avec la participation de tous les candidats (e) qui désirent faire acte de candidature y compris les exilés et sur l’étendue du territoire national ?
Le Président de la Transition le Colonel Assimi GOÏTA sera-t-il candidat à l’élection du Président de la République et acceptera-t-il d’y aller avec des concurrents civils, entrepreneurs, autres que de simples faire valoir ?
Le Président de la transition, chef suprême des Armées, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, préfèrera-t-il envoyer au feu un des autres membres du Comité National de Salut du Peuple (CNSP) notamment le Président du Conseil National de la Transition (CNT) Colonel Malick DIAW ou le Ministre de la Défense, Colonel Sadio CAMARA ?
Ou les membres préféreront ils à leur tour céder la place au premier porte-parole du CNSP le Colonel-major d’aviation Ismaël Mahamadou WAGUE ?
Ou le Ministre d’Etat, ancien Premier ministre, le Colonel Abdoulaye MAIGA ?
Quand pourrions-nous contrôler l’ensemble du territoire national, mettre fin à l’Amalgame et réussir à faire aimer profondément les FAMa par toutes les Communautés maliennes ?
Sommes-nous à l’abri d’une guerre civile au Mali si sur la base de dénonciations fondées ou non des villages entiers sont totalement brulés ?
Sommes-nous sûrs que ce n’est pas la Haine qui va changer de camp et non la peur. Comme il est dit couramment, vu l’impopularité grandissante des nouveaux alliés russes dans tout le delta intérieur, dans le Seeno Mango (Seeno Bankass, Seeno Gondo, seeno Mondoro) tant la férocité de ces nouveaux alliés russes est inqualifiable, ignorant qu’ils sont de la culture Pulaaku ?
Ne devons-nous pas penser au risque que la guerre en Ukraine se transpose au Mali et envisager les moyens d’empêcher qu’il en soit ainsi ?
N’est-il pas temps d’oser entreprendre des pourparlers avec Iyad AG Ali et son vassal Mobbo Hamadoun Koufa ?
Ce sont des questions qui à mon sens il est légitime de se poser aujourd’hui. Je me les pose quotidiennement !

C’est pour cela que je les rends publiques pour les partager avec le peuple malien car elles sont d’intérêt national !

A ceux et à celles qui prennent de l’argent avec le pouvoir en place pour invectiver des personnes âgées en vue de les faire taire, j’exprime tendresse et pitié. Je leur pardonne et demande au Seigneur de l’univers de leur pardonner, car ils ne savent pas ce qu’ils font. Aveuglés qu’ils sont par la recherche de leur pitance préférée : les haricots.

Qu’Allah les préserve d’eux-mêmes ! Et qu’il nous préserve contre des êtres Humains avides seulement des Biens matériels de ce Monde et Envieux. Des êtres Humains jaloux et Haineux !

Qu’Allah nous préserve, en fin, des jeunes dont les mères et les pères sont vivants et crient fièrement à tu tête : nous n’avons pas de repères, nous n’avons pas de références.

N’est-il pas temps de s’interroger sur la qualité de la société malienne d’aujourd’hui !

Jusqu’à ce que ma VOIX s’éteigne, je ne cesserais pas de héler les maliennes et les maliens chaque fois que cela est nécessaire. Un Militant n’a pas d’âge pour se taire. Parler n’est pas une question de mode pour lui.

Dr. Ali Nouhoum DIALLO.

Maître de Conférences agrégé de médecine Interne.

Professeur Honoraire de la Faculté De Médecine et d’Odonto stomatologie.

Ancien Président de l’Assemblée Nationale du Mali et du Parlement de la CEDEAO.

Grand officier de l’Ordre National du Mali.

Source : Le Républicain

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