Les autorités maliennes et la médiation de la CEDEAO peinent à trouver un terrain d’entente au sujet d’un nouveau calendrier pour la transition en cours au Mali. C’est le moins que l’on puisse dire à la suite de cette énième mission que vient d’effectuer du 18 au 20 mars 2022 le médiateur Goodluck Jonathan dans la capitale malienne. Dans un communiqué consécutif à cette dernière mission en date, le Gouvernement de la République du Mali dit regretter l’absence de compromis à ce stade pour une Transition dont l’objectif est de poser les jalons de la Refondation du Mali, puis de mettre en place un nouvel ordre constitutionnel, gage de paix, de stabilité durable et de bonne gouvernance.
« A la suite d’échanges fructueux, au terme desquels, la pertinence des reformes a été reconnue par la CEDEAO, le Gouvernement a proposé un nouveau délai de vingt-neuf (29) mois que SE le Colonel Assimi GOITA a, par la suite, dans un effort visant à parvenir à un compromis réaliste et sanitaire pour le Mali et la CEDEAO, ramené à 24 mois. Ce nouveau délai incompressible aux yeux des Autorités du Mali n’a pas reçu l’assentiment du Médiateur de la CEDEAO et de sa délégation qui sont restés sur leur position » a écrit le Gouvernement dans son communiqué signé de son porte-parole, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye MAIGA.
ANDROUICHA