L’élevage occupe une place importante dans l’économie malienne. Après l’or et le coton, le bétail est le 3e pourvoyeur de devises du pays. Le Mali détient le second cheptel de l’Afrique de l’ouest après le Nigeria.
Le Mali s’est doté d’un service de santé animalière pour la promotion du secteur. Il est important de savoir que la santé animalière est l’un des défis du secteur de l’élevage. Et, elle est étroitement liée à la santé humaine.
« Les services vétérinaires ont été créés avec deux missions principales : les missions de protection sanitaire du cheptel, et les missions de santé publique vétérinaire. Le Mali s’est inscrit depuis 2007 dans le processus PVS (Performances des Services Vétérinaires) dans le but de répondre aux normes internationales pour protéger la santé du cheptel et du consommateur au niveau national et international à travers les activités que nous menons contre les maladies animales et les maladies transmissibles de l’animal à l’homme et faire face à l’anti micro bio-résistant, l’assainissement du marché vétérinaire », explique Drissa Coulibaly, directeur de la DNSV.
À ce jour la direction des services vétérinaires ne manque pas d’engagement pour mener à bien ses multiples actions même si elle est confrontée à un certain nombre de difficultés, comme la persistance de certaines maladies due à l’insuffisance de ressources pour l’application et le maintien d’un service vétérinaire efficace.
« Quand on s’engageait dans le processus, nous étions conscients du fait que nous n’avions pas toutes les compétences en termes de qualité et de quantité des ressources humaines, en termes de compétences techniques, en termes de riposte contre certaines maladies telles que la rage, la péri pneumonie contagieuse bovine, la fièvre aphteuse », confie-t-il.
La DNSV est un service de santé au service de l’économie qui a besoin de plus d’apport et de considération afin de pouvoir contribuer à la croissance économique et l’amélioration de la santé publique.
Adam DIALLO
