Nommé depuis février 2016 chef du Centre des impôts de Gao, le sieur Mohamed Hamata se morfond jusqu’à aujourd’hui à la Division recherche et vérification (DRV), du fait du blocage qu’entretient le Directeur général Sidima Dienta. Pour quelles raisons ? Méchanceté ou règlement d’un compte ?
Malgré son importance stratégique pour l’Etat, l’administration fiscale fait, elle aussi, l’objet d’une très mauvaise gestion des ressources humaines avec à la clé des cas de favoritismes et de règlements de comptes avérés. «Ici, on promeut les non méritants et on fait bloquer le plan de carrière de ceux qui sont compétents », dénonce une dame cadre des impôts qui a requis l’anonymat. Ce qui corrobore la situation de Mohamed Hamata, qui a pourtant été nommé par arrêté ministériel, en février 2016, Chef du Centre des impôts de Gao. Depuis cette nomination bientôt deux ans, jusqu’à aujourd’hui, le pauvre cadre n’a pas pris services. L’on avait fait circuler le prétexte selon lequel son prédécesseur qui devait lui passer services était en mission en France. Celui-ci est rentré de ce séjour depuis belle lurette.
Mohamed Hamata, qui n’a jamais bénéficié des privilèges et prérogatives liés à cette nomination, a été simplement envoyé à la Division Recherche et vérification des impôts. Alors que l’arrêté le nommant disposait clairement que sa nomination prend effet à compter de la date de signature, c’est -à-dire février 2016. « Aucun avantage de Chef de centre ne lui a été accordé et le pauvre monsieur est balloté sur les dossiers DRV » (de faible importance).
Selon nos informations, ces cas d’injustice sont légions au sein de l’administration fiscale d’Etat on l’on dénombre nombre de frustrations du fait des favoritismes. L’on cite des cas récents où des dames et quelques hommes sans grande compétence et de moindre ancienneté sont bombardés à des échelles supérieures de la hiérarchie administrative. Et dire que ces promotions fantaisistes, ajoutées à un manque criard de cadres compétents, entrainent une mauvaise gestion des ressources financières. Des situations qui interpellent non seulement le Directeur général Sidima Dienta, mais aussi le ministre Dr Boubou Cissé.
Baba Djlla SOW
Source: Mali-Horizon