L’absence de certains services centraux de l’État dans la nouvelle région de Dioïla constitue un défi majeur pour les autorités régionales et le Conseil local de la jeunesse.
Érigée récemment treizième région administrative du Mali, la ville manque d’infrastructures administratives et de matériels de bureaux.
Le président du conseil local de la jeunesse, Boubacar Sangaré, estime que la région de Dioïla souffre de l’absence des services techniques et administratifs. Selon lui, cette situation freine le développement régional. « Rares sont les directions régionales à Dioïla ou il y a plus de cinq ou six agents. Si tu en trouves plus, c’est qu’il y a un cumul », poursuit le Président du conseil local de la jeunesse.
Rôle et place des mairies
Des propos corroborés par le maire de la commune de Dioïla. Yacouba Mariko, précise que les rares services présents sont pour la plupart équipés par la mairie et sont logés dans des édifices privés. Il indique que « c’est l’État qui paye ces locaux qui abritent ces services ». « Les moyens logistiques en matière de matériels bureautique n’existent pas. La mairie est souvent obligée de donner des tables, des chaises à pas mal de services », regrette l’élu communal.
A cette absence des structures administratives s’ajoute le manque d’infrastructures routières précise l’élu communal.
Studio Tamani