Membre du groupe de protection de l’enfant du Parlement national des enfants, Diara Diop dit avoir constaté qu’il y a au Mali les textes juridiques qui protègent les enfants mais qui ne sont pas bien appliqués.
Diara Diop déplore aujourd’hui de voir qu’il y a toujours des filles qui sont sans abri, des filles confrontées au manque d’éducation. Elle ajoute qu’en dehors de Bamako, plusieurs filles sont dans d’énormes difficultés et sont obligées d’aller faire des choses néfastes pour pouvoir se protéger.
“Dans notre Parlement, nous avons un plan d’actions concernant la protection des enfants et nous faisons des plaidoyers au niveau du gouvernement”, dit-elle. A l’en croire, à travers ces plaidoiries, le Parlement des enfants, a pu avoir des kits scolaires, offrir des actes de naissance à beaucoup de filles.
Selon elle, pour pouvoir être protégé, être soigné dans les hôpitaux, il faut d’abord avoir un acte de naissance et une nationalité. Et le Parlement des enfants intervient beaucoup dans ce domaine.
Du côté nutritionnel aussi récemment le Parlement a organisé des journées de viande pour tous. A travers cette activité, plusieurs bœufs sont égorgés et la viande distribuée sur les sites des déplacés, dans les prisons, entre autres.
Pour terminer, Diara Diop, appelle les autorités de la Transition de faire en sorte que les textes soient appliqués. “Il faut donner plus d’importance aux filles dans la refondation du Mali car pour un Mali souverain et indivisible chaque fille compte”, dit-elle.
Ibrahima Ndiaye
Mali Tribune