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DIARA DIALLO, GÉOGRAPHE-AMÉNAGISTE: Une jeune diplômée qui a pris son destin en main en s’investissant dans l’élevage

Elle se nomme Diara Diallo et est titulaire d’une Maîtrise en géographie/aménagement. A la fin de ses études, elle n’a pas souhaité mettre tous ses œufs dans un seul panier en croisant les bras à la maison pour miser sur la Fonction publique. En bonne peule, elle s’est investie dans l’élevage perpétuant non seulement une tradition familiale, mais aussi en s’assurant aussi un tremplin d’autonomisation.

 

 

«J’ai toujours eu un grand intérêt pour l’élevage des petits ruminants caprins. Et cela depuis ma tendre enfance», nous confesse Diarra Diallo. On comprend alors aisément qu’elle se soit investie dans l’élevage des caprins après l’obtention d’une Maîtrise en géographie/aménagement.

Elle a commencé à domicile, dans la cour familiale. «En 2020, j’ai pu acquérir 1 hectare à Bananzolé (commune de Dialakoroba) grâce au financement de FACEJ», nous explique la jeune dame, mère de famille. Le Fonds d’appui à la création d’entreprise par les jeunes (FACEJ) a été créé par l’ambassade du Danemark et mis en œuvre par un gestionnaire de fonds, notamment le consortium PLAN-BØRNEfonden et Swisscontact.

Cette parcelle lui a permis de véritablement lancer son projet intitulé, «Projet de mise en place d’un centre d’élevage intensif des caprins». Selon la jeune éleveuse, «les caprins  de race naine sont réputés pour leurs performances de production très élevées et leur résistance aux conditions zootechniques du Mali».

Et de préciser, «mon ambition est de contribuer à l’amélioration des conditions d’élevage de caprin afin de mettre sur le marché de produits de meilleure qualité». Tout comme son projet vise également à «promouvoir la promotion de l’emploi, la lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire par la valorisation de nos races locales et la transformation du lait de chèvre en fromage».

Cela exigeant beaucoup de moyens, Diara mise naturellement sur le soutien de l’Etat et aussi d’éventuels partenaires pour non seulement agrandir son parc, mais aussi mettre en œuvre les autres composantes de son projet, notamment la fabrication du fromage à partir du lait de chèvre.

Moussa Bolly

Source : LE MATIN

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