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Dialogue politique : l’URD et l’Adéma/PASJ s’accordent sur le principe

Une délégation de l’Alliance pour la solidarité et la justice (Adéma/PASJ) conduite par son président, Pr. Tiémoko Sangaré, et comprenant Abdel Karim Konaté et Fatoumata Doumbia, a été reçue, le lundi 11 février, au siège de l’Union pour la République et la démocratie (URD). Les deux formations ont discuté des difficultés qui peuvent exister, des voies et moyens pour améliorer la gouvernance, apaiser la tension sociale et la crise politique.

Après le Rassemblement pour le Mali, le Parti Africain pour la solidarité et la justice, l’Adéma-PASJ, est venue à la rencontre du principal parti de l’opposition, l’URD. Au menu des échanges : les questions brûlantes de l’heure.

Selon le président de l’URD, cette rencontre est la deuxième du genre. “Aujourd’hui, nous avons parlé longuement de la situation difficile que connaît notre pays. Et nous sommes tous d’accord qu’il faut continuer à faire un dialogue serein, un dialogue responsable pour qu’ensemble nous puissions trouver les voies et moyens pour sortir des crises que nous connaissons aujourd’hui. L’Adéma et l’URD se sont engagées à apporter le meilleur d’elles-mêmes pour que ce pays puisse retrouver la paix et la sérénité…”.

“Nous avons discuté ensemble les difficultés qui peuvent exister, les voies et moyens qui sont là pour que nous puissions améliorer la gouvernance concernant ces difficultés qui sont en face. Je pense honnêtement que nous avons eu une bonne réunion”, a avoué l’honorable Soumaïla Cissé.

Pour Pr. Tiémoko Sangaré, président de l’Adéma/PASJ, c’est une des particularités dans sa formation politique. “L’action de l’Adéma/PASJ se mène aussi de façon sincère. Comme tout mortel, on peut se tromper. Mais même quand on se trompe, on le fait de bonne foi. Si nous venons au siège de l’Union pour la République et la démocratie, c’est pour l’apaisement du climat social, la décrispation de la situation sociopolitique. Et la démarche est conforme à notre vocation. L’Adéma reste l’acteur le plus important du jeu démocratique. Son histoire nous met dans cette position. Ce n’est pas la première fois qu’on vient au siège de l’URD. On était là au sortir de notre congrès. Nous sommes venus dire que notre pays dans la situation où il est aujourd’hui se trouve confronté à trois problématiques : la situation sécuritaire, la démocratie, l’affaiblissement des acteurs de la démocratie à savoir les partis politiques, les organisations de la société civile et la place des femmes dans la gestion de notre Etat. Nous avons estimé que c’était trois problématiques qu’on devrait aborder au-delà des clivages politiques traditionnels. Parce qu’à la limite, elles conditionnent l’exercice réel de nos droits en démocratie. Donc, aujourd’hui, nous sommes venus à l’URD pour le même message parce que nous estimons qu’il y a des questions sur lesquelles nous devrions pouvoir nous mettre d’accord”, a affirmé le président de l’Adéma/PASJ.

A en croire Pr. Tiémoko Sangaré, “il faut avoir un Etat. Sans l’Etat il n’y a ni majorité ni opposition. Et il faut avoir un système démocratique, sans lequel il n’y a pas de parti politique. Avec le président de l’URD, nous avons échangé sur les questions d’actualité notamment le processus de la révision constitutionnelle. Nous nous sommes dit qu’il y a un espace de dialogue que nous devrons continuer à explorer”.

Bréhima Sogoba

Source: L’Indicateur du Renouveau

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