Le Front pour la sauvegarde de la démocratie, signataire de l’Accord politique de gouvernance (FSD-SAP) a organisé, le samedi 31 août 2019 à la Maison des aînés, une journée de réflexion sur l’avant-projet de termes de référence (TDR) du Dialogue politique inclusif. L’ouverture des travaux s’est déroulée en présence de plusieurs responsables de ce regroupement, notamment le président du Parti pour la renaissance nationale (Parena), Tiébilé Dramé ; le président du Parti pour la solidarité et le progrès (PSP), Oumar Hamadoun Dicko et le président parti pour le développement économique et social (Pdes), Djibril Tall, ainsi que de nombreux militants et sympathisants.
Pour Almoubark Ag du Parena, c’est une bonne occasion pour les militants de son parti de s’inscrire dans une dynamique du Dialogue politique inclusif… « Nous avons accepté la main tendue du président Ibrahim Boubacar Keita pour un apaisement du climat social, mais aussi pour aller vers la paix», a-t-il précisé.
Le président du PSP, Pr Oumar Hamadoun Dicko, a indiqué que les responsables du FSD-SAP ont, à plusieurs reprises, souligné l’énormité des difficultés dans lesquelles se trouvait le Mali depuis 2012 et qu’il fallait justement faire appel à toutes les bonnes volontés.
Le président du parti du bélier blanc, Tiébilé Dramé, a déclaré que ce dialogue national est une occasion pour les filles et les fils du Mali de se retrouver pour dire ce qu’ils pensent du Mali, faire le diagnostic de la crise malienne et proposer des solutions dans le cadre des institutions de la république : « Ce dialogue se fera dans le respect des institutions comme la conférence nationale de 1991 qui n’a pas procédé à de chamboulement institutionnel. Pour ce faire, toutes les forces vives de la nation sont invitées à y contribuer ». M. Dramé ajoute : « Après la signature de l’accord politique, le président de la République a adressé une lettre à toutes les parties prenantes pour faire une proposition de termes de référence. C’est sur cette base qu’il y a eu une synthèse, donnant lieu au projet de termes de référence. Ceux qui pensent que c’est insuffisant, qu’ils le disent d’autant plus qu’il est prévu un atelier pour prendre en compte les amendements. Car, c’est le présent et l’avenir du pays qui se jouent aujourd’hui ».
A l’adresse des non signataires de l’accord politique de gouvernance ? Tiébilé Dramé les invite à prendre part à cette occasion de réunification des forces vives de la nation : « Quand il y a eu la crise post-électorale, 19 candidats ont publié un document pour demander des réformes politiques et institutionnelles sans lesquelles la démocratie ne passera pas. Maintenant il y a l’occasion d’avoir ces réformes politiques à l’occasion du dialogue. Alors, est-ce qu’on peut faire la file gauche à ça ?».
Pat ailleurs, le président du Parena a lancé un appel aux acteurs politiques : « Le dialogue national est un grand moment. Je dis très clairement à nos camarades qui n’ont pas signé l’accord politique, il ne faut pas qu’ils commettent l’erreur de rater le rendez-vous du dialogue national. J’appelle les acteurs politiques à ne pas bouder le dialogue…».
Quant au président du Pdes, Djibril Tall, il a ajouté que le débat est certes important, mais c’est sa compréhension qui en assurera le succès. «Nous avons voulu populaires les débats qui vont avoir lieu autour des termes de référence du Dialogue politique inclusif pour ne pas nous limiter simplement aux missions que vous nous avez dévolues», déclare-t-il.
Mohamed Sylla
Source: L’Aube