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Dialogue national inclusif, élections législatives, procès Amadou Haya Sanogo : Les vérités de Oumar Mariko

Le député de Kolondiéba, Oumar Mariko, était l’invité, le dimanche 05 janvier 2020, de l’émission ‘’vis-à-vis’’ de la radio Peace FM animée par les journalistes Siriki Kouyaté et Bourama Diallo alias Mass. Occasion mise à profit par le président du parti SADI de se prononcer sur l’affaire Amadou Haya Sanogo.

 

Le président de SADI (Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance), Oumar Mariko répondait aux questions des actualités du pays : Dialogue national inclusif ; l’organisation des élections législatives ; la révision constitutionnelle ; le problème du terrorisme ; le jugement de l’ex-chef de la junte de 2012, Amadou Haya Sanogo.

Parlant du Dialogue national inclusif, Oumar Mariko ne fait pas de  cadeau aux participants. Il affirme que ce sont ceux qui sont « malades » et qui n’ont « aucune autre possibilité de se soigner » qui ont tenu le Dialogue national dit inclusif.  Il va loin dans ses explications : « Quand on regarde du début jusqu’à la fin du dialogue, on remarque que les pivots sont ceux qui ont mis le pays dans la situation actuelle ». Selon Mariko, toutes les personnalités influentes du dialogue ont fait des choses « terribles » dans ce pays. Par l’organisation du dialogue, Mariko estime que les coupables de la crise que traverse le pays ont cherché à se sauver la tête via un dialogue « névrosé et thérapeutique ». Il n’en décolère pas et déclare : « Dans le Dialogue, ils parlent des élections législatives. Mais ce qu’ils ne disent pas est qu’actuellement il y a une centaine de mairies qui n’ont pas de maire dans le pays. Les résolutions sont muettes là-dessus ».Pour Oumar Mariko, le Dialogue national inclusif n’avait qu’un seul objectif : la révision de la constitution.

Deux heures durant (de 22H à 00H), l’opposant Mariko dénonçait les pratiques peu « orthodoxes » du pouvoir, en pointant du doigt le chef de l’Etat comme « le seul responsable » des maux qui minent le Mali. Aussi, a-t-il sollicité dans son intervention, le retrait et la non-ingérence de la France dans la gestion du Mali.

Parlant de l’affaire Sanogo, Oumar Mariko a été succinct : les juges du Mali ne peuvent pas juger Amadou H Sanogo. Puis d’ajouter : « Juger Amadou Haya Sanogo sans interroger Soumeylou Boubeye Maiga ; Cheick Modibo Diarra ; Dioncounda Traoré et les membres de la transition à savoir pourquoi les militaires ont empêché l’atterrissage de l’avion 730 de la CEDAO en date du 30 avril, serait une contre vérité »,dit-il avant de montrer que les juges qui jugeront le chef des putschistes sans chercher à savoir cela, ne seront pas « échappés » lors du jugement dernier. Parce qu’ils ne « diront pas la vérité » sur l’affaire.

Mamadou Diarra

Source : LE PAYS

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