Les élections législatives seront tenues avant le 02 mai 2020 comme recommandé par le Dialogue national inclusif. Le collège électoral sera, de sources sûres, convoqué au plus tard le 20 janvier.
Les choses se précisent pour la tenue des élections législatives avant le 02 mai 2020. Selon une source proche du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation, les préparations sont en cours au niveau du département pour la tenue des législatives avant la date recommandée par le Dialogue national inclusif. La même source indique d’ailleurs que le collège électoral sera convoqué, par le gouvernement, au plus tard le 20 de ce mois. « Toutes les conditions sont en train d’être réunies pour que les législatives se tiennent avant le 02 mai. Le collège électoral sera convoqué au plus tard le 20 janvier 2020 », nous informe notre interlocuteur.
Si le collège électoral est convoqué avant le 20 janvier, il faut s’attendre à la tenue des législatives en fin mars ou début avril. Donc avant le 02 mai, date proposée par les participants au DNI, les nouveaux parlementaires pourraient entrer à l’Assemblée nationale du Mali.
Il faut rappeler que le mandat des députés a expiré depuis le 31 décembre 2018. Il a été, malgré les constatations des acteurs politiques et de la société civile, prorogé au 30 juin 2019 par la Loi organique n°2018-067 du 06 décembre 2018 conformément à l’avis de la Cour Constitutionnelle du 12 octobre 2018. Le 26 juin 2019, une seconde prorogation a eu lieu, cela jusqu’au 2 mai 2020. Ces députés, pour beaucoup de citoyens, ne représentent plus le peuple, car beaucoup d’entre eux n’ont plus la confiance des populations qui les ont élus. C’est pourquoi les partis politiques, associations de la société civile, jeunesse… réclament l’organisation des élections législatives avant la fin de la seconde prorogation du mandat des élus de la nation.
Le Dialogue national inclusif a aussi abordé dans le même sens. La tenue de ces élections avant le 2 mai prochain permettra non seulement aux populations d’avoir des représentants légitimes à l’Assemblée nationale, mais aussi d’apaiser la tension qu’a causée la violation de la constitution par les deux prorogations.
Le département de l’Administration territoriale compte, selon notre interlocuteur, gagner ce pari, car la tenue, à date de ces élections, sera aussi un bon début pour la mise en œuvre des recommandations du Dialogue.
A suivre
Boureima Guindo
Source : LE PAYS