Le réseau mondial des jeunes innovateurs (Gyin-Mali) et ses partenaires, à savoir l’association collectif jeunesse débout pour le changement (CIDC), l’association jeunesse verte –Mali (AJV), l’association Jigifa de N’Tabacoro et l’association la Lumière de Niamana (ALN), ont organisé, le samedi dernier au Lycée BocarNiafo de Niamana, le premier dialogue communautaire sur les violences sexuelles liées aux conflits. La rencontre a été présidée par la Conseillère municipale à la Mairie de Kalabancoro, Mme Karembé Rokiatou Diarra, en présence de l’Officier de la Minusma pour la Protection des femmes, Mme Rokia dite Rose Bouzaïd.
En effet, dans le cadre de l’initiative de renforcement de la cohésion sociale des déplacés internes (filles et garçons) dans l’agglomération du district de Bamako (Communes V, VI) financé le PAPSE/GIZ, le réseau mondial des jeunes innovateurs (Gyin-Mali) a réalisé son premier dialogue communautaire sur les violences basées sur le Genre (VBG), avec comme thème «Les violences sexuelles liées aux conflits, comment y remédier ? »
L’activité a eu également l’appui technique de la Minusma à travers son office de la Protection de la Femme chargée de lutter contre les violences sexuelles liées aux conflits.
Dans sa brève allocution, la représentante du maire de Kalabancoro et Conseillère municipale, Mme Karembé Rokia Diarra, a félicite le réseau Gyin-Mali. « C’est un moment fort pour réaffirmer notre engagement commun. Votre engagement en tant que jeunes nous rassure. Car en faisant face à cette extrême violence, vous allez cultiver l’amour et la paix qui doit aller au-delà des services, de l’appui aux femmes qui sont victimes de violences », a-t-elle souligné.
Selon la coordination nationale de Gyin-Mali, que dirige Dramane Tounkara, la rencontre vise à informer et à sensibiliser les personnes déplacées internes et les communes hôtes dans l’agglomération du district de Bamako, notamment les Communes V et VI et la Commune urbaine de Kalabancoro.
Par cette activité, le réseau mondial des jeunes innovateurs (Gyin-Mali) n’entendait pas rester en marge de la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux filles et aux femmes. Le jeu des questions-réponses sur les interventions des panélistes, les témoignages et l’intervention, étaient entre autres, les temps forts de l’évènement.
Hadama B. Fofana
Source: Le Républicain