Dans le cadre de sa visite avec les structures affiliées au Conseil National Du Patronat du Mali (CNPM), Diadié dit Amadou Sangaré et son équipe ont rencontré, le 13 février 2021, au Siège des Groupements Professionnels (Annexe CNPM à Quinzambougou), la Chambre nationale des Experts et Évaluateurs Immobiliers du Mali avec comme président Idrissa Kassim Doumbia et vice-président Abdoulaye Guindo. L’ordre du jour portait sur deux points : prendre contact avec les membres de la chambre et discuter avec eux des problèmes afin de trouver des solutions idoines.
Idrissa Kassim Doumbia, président de la Chambre nationale des Experts et Évaluateurs Immobiliers du Mali, s’est d’abord réjoui de cette visite de Diadié et son équipe à leur siège, avant d’énumérer quelques soucis prioritaires auxquels ils sont confrontés aujourd’hui. «Nous avons accepté volontier la rencontre que nous venons de tenir dans une bonne ambiance au siège des Groupements professionnels à la demande de Diadié et son équipe. Nous leur avons exposé nos problèmes. Ensuite, Diadié nous a étalé sa vision des choses, des affaires au Mali. Il a dit qu’il est prêt à nous aider pour trouver une solution à nos préoccupations», a déclaré Idrissa. Parmi ces problèmes évoqués, il a dit: «En dehors de régulariser le salaire de notre secrétaire permanent qui est coupé il y a plusieurs mois, Diadié dit Amadou Sangaré a promis de nous aider dans le cadre de la révision des textes. Nous voudrions que les choses s’améliorent à ce niveau, qu’il y ait plus d’opportunités pour nous experts immobiliers et que le secteur soit assaini davantage ».
Notre équipe, venue il y a trois ans, dit le président Idrissa, compte se battre pour que l’agrément de notre chambre soit obtenu conformément à nos textes et non dans l’illégalité. «La chambre existe il y a une vingtaine d’années. Notre combat c’est de bloquer ces faux experts évaluateurs immobiliers de notre pays. Notre rôle, on l’a écrit dans notre statut : c’est d’abord de protéger, développer et de mettre en synergie ensemble, ceux qui ont la compétence d’exercer ce métier», a appuyé Idrissa. Pour gagner ce combat, il compte sur le département de la justice, la première structure de tutelle. «C’est à ce niveau que les agréments sont octroyés. Mais les agréments ne peuvent pas être octroyés sans notre valeur, conformément à nos textes», a expliqué de long en large Kassim. Partout où les gens sont sollicités pour expertiser, dit-il, nous disons d’appeler au niveau de la chambre, de savoir si la personne est inscrite sur la liste de la chambre ou pas. Si une personne n’est pas inscrite, il n’y a pas de raison qu’on lui donne ça. Et encore, il se peut que, pour la plupart des expertises, ce soient des situations de contentieux. Donc quand ça arrive à ce niveau, c’est l’avocat de l’autre partie qui demande que l’expertise soit destituée.
Sekou Konaté, vice-président des Mines au niveau du CNPM affirme : «La visite de courtoisie a permis de connaître le groupement avec ses problèmes que nous allons essayer de travailler ensemble pour voir quelles sont les solutions viables pour arriver à une situation qui serait bonne pour tout le monde. Nous avons constaté au terme des discussions que les difficultés évoquées par la chambre sont d’ordre interne. Nous attendons après cette prise de contact une note de proposition de la part du bureau à l’endroit du CNPM où les problèmes sont définis afin qu’on les aide». Et Diadié de conclure, «on veut que le secteur privé se nourrisse de son intérieur sans compter sur les marchés publics et autres. Nous voulons que l’intérêt général prime sur l’intérêt privé. Plus on est assuré de votre soutien derrière nous, plus on sera confiant, capacble de faire bouger des montagnes ensemble pour le bonheur de nous tous ».
Hadama B. Fofana
Source: Journal Le Républicain- Mali