Pour rendre plus accessibles les vignettes des propriétaires d’engins à quatre roues, la direction générale a mis des vignettes dans tous les points de vente habituel. Il s’agit de la direction générale des impôts à l’ACI 2000, les centres des impôts des six communes du district de Bamako, la direction des grandes entreprises à Quinzambougou, les centres des impôts des moyennes entreprises (Cime) I à Hamdallaye et II à Torokorobougou et dans les centres des impôts régionaux et locaux.
Ces différents points focaux concernent des vignettes TTR et celles ordinaires pour véhicules automobiles. Dans l’accomplissement de l’un des devoirs civiques, le retrait de la vignette demeure plus que nécessaire. Selon Mme Coulibaly Zaliatou Diarra, chef de la cellule communication de la direction, se procurer de sa vignette est un acte civique qui garantit aussi son engin.
Avant la date buttoir d’acquisition des vignettes, fixée au 31 mars 2021, tous les propriétaires de véhicules doivent se procurer de leur vignette. Le non-respect de cette date sera pénalisé. Le contrevenant sera soumis à une pénalité de 100 % appliquée sur le prix de la vignette au cas où il sera arrêté pendant un contrôle.
Hamadoun Touré
(Stagiaire)
VIGNETTES DE MOTOS
La vente décentralisée pour le bonheur des Bamakois
Pour faciliter l’accès de la population aux vignettes, la mairie du District de Bamako a décentralisé la vente. Cette initiative, selon Aguissa Zouladeni Maïga, receveur percepteur du district, a impacté positivement sur la vente. Il invite les motocyclistes à payer le plus vite que possible leur vignette pour échapper à la pénalisation qui démarrera à partir du 1er avril.
Mali-Tribune : Quels sont les centres retenus pour la vente des vignettes de moto au Mali ?
Aguissa Zouladeni Maïga : Nous avons délocalisé la vente des vignettes de moto. En plus du centre de vente de la mairie du District, nous avons trois autres centres dont la perception de la Commune II, IV et celle de la Commune VI.
Mali-Tribune : Quel est votre constat sur le déroulement de la vente cette année ?
- Z. M. : Il y a eu beaucoup de monde à cause d’un petit retard, car au lieu du 2 janvier comme d’habitude, nous avons commencé vers le 14 janvier. Ce petit retard a causé de la bousculade et c’est pourquoi, il y a eu la décentralisation de la vente avec de la création d’autres perceptions. Je constate quand même que les gens viennent régulièrement payer leurs vignettes dans tous les quatre centres.
Mali-Tribune : Est-ce que c’est cette délocalisation qui était à la base du retard ?
- Z. M. : Non. C’este juste la mise à disposition de la vignette. Nous avons eu la vignette tardivement, sinon ce n’est pas la délocalisation qui a constitué ce retard. Tout se passe bien actuellement. Nous sommes dans les normes. Vraiment les gens sont en train de venir pour s’approprier de leurs vignettes.
Mali-Tribune : Une estimation du nombre de vignettes vendues ?
- Z. M. : Je ne peux pas vous dire de chiffre tout de suite, car je ne l’ai pas sur moi. C’est dans des documents. Mais, ça va par rapport aux années précédentes. Le niveau de vente que nous avons atteint est satisfaisant.
Mali-Tribune : Quelle est la date butoir ?
- Z. M. : La vignette se vent du 1er janvier jusqu’au 31 décembre. Mais il y a un temps normal de vente. Les trois premiers mois de l’année sont la période où nous vendons à un prix normal. Les retardateurs qui ne viendront pas entre janvier et mars, qui possèdent des motos ayant plus d’une année, seront pénalisés. Cela veut dire qu’à partir du 1er avril c’est le début de la pénalité. Nous doublons le prix.
Par exemple pour le vélo, fixé à 1 500 F CFA, le propriétaire payera 3 000 F CFA à partir du 1 er avril. Idem pour les autres engins.
Mali-Tribune : Avez-vous saisi des vignettes parallèles lors des contrôles de fin d’année ?
- Z. M. : Oui. Nous avons saisi des vignettes parallèles, comme les autres années. Il y a des gens de mauvaise volonté qui veulent toujours contourner les lois. Ils ont falsifié des vignettes. Lors des contrôles inopinés, nous saisissons certains usagers qui sont mis à la disposition de la police et de la justice.
Propos recueillis par
Hamadoun Touré
(Stagiaire)
Source: Journal Mali Tribune