La coordonnatrice spéciale par intérim du Partenariat pour les infrastructures et les investissements mondiaux (PGI), Helaina Matza, a animé un point de presse virtuelle, organisé ce 28 août 2024, par le Centre régional des médias pour l’Afrique. Les échanges ont porté sur les efforts du gouvernement américain visant à soutenir l’intégration régionale, le développement économique durable, ainsi que la poursuite des investissements dans des infrastructures de qualité.
La coordonnatrice a passé en revue son voyage du 21 au 28 août en RDC et en Tanzanie, notamment, les possibilités d’élargir le corridor de Lobito en RDC et d’intégrer la Tanzanie aux investissements du corridor de Lobito, réalisant ainsi des progrès concrets vers la vision d’un corridor transafricain allant de l’Atlantique à l’océan Indien.
Il s’agit des investissements en cours menés par les États-Unis dans le développement du corridor de Lobito, notamment les progrès réalisés sur la nouvelle ligne ferroviaire Zambie-Lobito et les nouveaux investissements qui étendent le corridor économique jusqu’à l’océan Indien.
Le but de ce voyage est de continuer à élargir le corridor transafricain. Cela comprend la relance du partenariat des USA avec la RDC, le dialogue avec le gouvernement tanzanien et le secteur privé sur les prochaines étapes de l’extension du corridor économique jusqu’à l’océan Indien.
“Comme l’a déclaré le président Biden dès le premier jour du lancement de cet effort phare, ce corridor n’a jamais été uniquement destiné à la construction d’infrastructures, il s’agit de construire l’avenir de la région”, explique la coordonnatrice.
Avec le projet PGI, il s’agit de proposer des projets d’infrastructures durables et de haute qualité qui génèrent une croissance économique durable. En tirant parti des financements publics et privés, en s’engageant en faveur de la transparence, de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, ces projets sont conçus pour créer des emplois, faciliter le commerce au sein de la région et à l’échelle mondiale, stimuler de nouveaux investissements dans l’agriculture, la connectivité numérique, la sécurité alimentaire et l’énergie propre.
Tout cela au service du développement économique des populations de ces pays et de la création de nouveaux emplois. “Pour la RDC et la Tanzanie, et pour l’ensemble de la région, nous espérons que cela signifiera davantage d’opportunités et une croissance économique soutenue dans tous ces secteurs. Nous sommes là aux côtés de nos partenaires africains pour répondre réellement à ces besoins en infrastructures en fonction de ce qu’ils identifient comme étant les besoins les plus importants pour leurs communautés et pour améliorer la vie de ce que nous espérons pour de nombreuses générations à venir”, dira-t-elle.
Pour ce faire, en Tanzanie, le gouvernement des Etats-Unis travaille avec le gouvernement et avec le secteur privé pour mieux comprendre quels sont certains de ces besoins locaux et comment étendre au mieux le corridor transafricain, à la fois physiquement par le chemin de fer principal dans lequel il a contribué à investir.
Aux dires de Helaina Matza, “lorsque vous réduisez les routes commerciales de 45 jours à 36 heures, cela ouvre un tout nouveau monde pour les marchés, et c’est ce que nous testons ici aujourd’hui : comment pouvons-nous aider les nouvelles entreprises agroalimentaires à se développer ? Quels sont les bons endroits pour penser au stockage frigorifique, à l’entreposage, à la logistique ? Quels producteurs alimentaires locaux pouvons-nous aider à soutenir en cours de route ? C’est une grande partie de la façon dont nous soutenons la partie de la chaîne d’approvisionnement en énergie propre de ce travail, non seulement en réfléchissant à la façon dont nous travaillons sur les projets de minéraux critiques, mais aussi à la façon dont nous envisageons la transformation dans la région et à la façon dont nous envisageons d’apporter des solutions énergétiques propres à ces projets”.
Ibrahima Ndiaye