(ats) L’un des deux suspects arrêtés au Maroc, un homme de 28 ans, interpellé à Nador, près de l’enclave espagnole de Melilla, a vécu 12 ans à Barcelone et est soupçonné de liens avec l’Etat islamique et d’avoir préparé une attaque contre l’ambassade d’Espagne à Rabat, rapporte 2M sans donner de précision sur ce projet d’attentat.
Aucun lien direct n’a pu être établi entre le suspect et la cellule de jeunes hommes, principalement marocains, derrière les attentats sur les Ramblas à Barcelone et à la station balnéaire de Cambrils, mais il avait salué l’attaque des Ramblas sur Facebook, indique la chaîne de télévision.
Un second suspect a été arrêté à Oujda, près de la frontière algérienne. L’homme habitait à Ripoll, petit village espagnol au pied des Pyrénées, où ont vécu plusieurs membres de la cellule.
La cellule djihadiste de douze membres, dont huit sont morts, accusée des attentats de Catalogne revendiqués par l’EI préparait, quant à elle, une attaque à la bombe de plus grande envergure contre “des monuments”, a reconnu mardi l’un des principaux suspects.
Pendant une heure et dix minutes, l’homme, un Espagnol de 21 ans né dans l’enclave sous administration espagnole de Melilla en Afrique du Nord, a confirmé devant un juge madrilène enquêtant sur ces attentats, qui ont fait 15 morts et plus de 120 blessés, ce qu’il avait dit à la police catalane.
Le juge a décidé dans la soirée de l’écrouer, comme un autre suspect, un Marocain de 27 ans habitant comme lui la petite ville catalane de Ripoll, au pied des Pyrénées, où la cellule s’est formée.
Le juge a laissé libre un troisième homme, qui reste placé sous contrôle judiciaire, mais contre qui les charges sont minces: il était le propriétaire d’une autre voiture ayant servi pour la deuxième attaque, à Cambrils. Le magistrat s’est donné trois jours pour prendre une décision concernant un quatrième suspect qu’il a aussi entendu mardi.
Source: journaldujura