Pour certains, suite à l’annonce de ces attaques contre les populations paisibles des villages de Karou, Dirgua, Deouteguef et Ouatagouna avec un bilan lourd, le Premier ministre aurait dû, à moins d’annuler sa visite, tout du moins écourter son séjour pour regagner son pays. A défaut de pouvoir faire participer le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Abdoulaye Diop, à ce rendez-vous, son collègue de la communication aurait représenté dignement le Mali, pour permettre au premier ministre, d’être au Mali, au moment où la case familiale « brule » dans tous les sens, et où les membres de la famille ont besoin d’espoir de survie, et surtout d’assurance des autorités de la transition.
Choguel Maiga donne le sentiment de manquer de concentration sur son agenda endogène. Avec le temps imparti à la transition, les grandes missions à l’intérieur du pays pour seulement expliquer son PAG ou à l’extérieur pour participer à des forums qui n’apportent rien aux problèmes du momelent, la Primature et le gouvernement ne semblent pas très au fait des urgences. très attendu à être injecté au grand corps malade le Mali.
Aussi, la gouvernance de rupture serait d’accepter de faire confiance aux membres du gouvernement pour constituer de petites délégations pour les voyages à l’extérieur. Le Premier ministre devrait songer à ne plus quitter le territoire pour, en premier lieu, s’occuper exclusivement des dossiers chauds et ensuite réduire le train de vie de l’Etat. Mais pouvons-nous lui faire confiance sur ces orientations qui font sens?
SKK
Source: Bamakonews