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Détention de proches collaborateurs du Général Sanogo : Me Harouna Toureh porte plainte contre X pour « arrestations illégales et séquestration »

Détenus au camp I de la Gendarmerie dans le sillage de l’affaire Amadou Haya Sanogo, les collaborateurs de l’ex-chef putschiste, dont le sergent Hadja Traoré, le 1er cavalier servant tireur Fodé Magassouba et une trentaine de militaires vivent, selon leur avocat, Me Harouna Toureh,  » dans des conditions répugnantes et exécrables « . Il vient de porter plainte  contre X pour délit de tortures, d’arrestations illégales et séquestrations de personnes.  

Maitre Harouna Toureh avocat general amadou haya sanogo mali

La mise sous mandat de dépôt du Général Amadou Haya Sanogo a été suivie de l’arrestation et la détention des collaborateurs  de l’ex-chef de la junte qui a renversé le président Amadou Toumani Touré le 22 mars. Il s’agit notamment du sergent Hadja Traoré et du 1er cavalier servant tireur Fodé Magassouba. Le premier a, selon Me Toureh, été affecté régulièrement par décision du ministre de la Défense auprès du Général Amadou Haya Sanogo en qualité de cuisinière. Le sergent Hadja Traoré, a ajouté l’avocat, est en état de grossesse médicalement constatée et détenue dans les mêmes conditions exécrables que les hommes, mais dans un lieu différent.

Le 1er cavalier servant tireur Fodé Magassouba a, à en croire Me Harouna Toureh,  » été écroué sans motif avec plusieurs autres militaires depuis le 27 novembre 2013 dans les mêmes circonstances de temps et de lieu que le Général Amadou Haya Sanogo « . Il serait malade, selon les explications de l’avocat, et admis à l’infirmerie de la gendarmerie du Camp I  » sans soins adéquats « . Pour ces deux cas ajoutés à la détention d’autres collaborateurs militaires de l’ex-chef putschiste, Me Toureh a porté plainte pour tortures, arrestations illégales, séquestrations de personnes et non assistance à personnes en péril. Des faits punis par les articles 209, 237, 220 et 221 du code pénal.  L’homme de loi dénonce en outre ce qu’il appelle la violation des droits de la défense en ce que la majorité de ces militaires détenus n’ont pas été présentés au juge d’instruction, alors qu’il n’y a eu aucune prorogation de leur garde à vue.

   Bruno D Segbedji    

SOURCE: L’Indépendant

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