Les habitants de la ville de San sont aujourd’hui habitués à la coupure quotidienne du courant. Chaque jour, la ville se voit priver d’électricité à partir de 15 h jusqu’à 18 h. Ousmane Adama Dembélé dit Saxe, président du Conseil communal de la jeunesse de San, dira que c’est une situation déplaisante, mais qu’elle reste minime par rapport à Bamako et d’autres villes du pays.
Le président du Conseil communal de la jeunesse de San explique qu’il n’est aujourd’hui un secret pour personne le grand problème que vit l’EDM partout au Mali. Pour le cas de la ville de San, il affirme que la situation est passable car la ville ne manque d’électricité seulement qu’à partir de 15 h et il revient soit à 17 soit à 18 h. “En voyant le cas général, nous pouvons dire que à San ici ça va“, clame-t-il.
Par ailleurs, le président des jeunes regrette tout de même cette coupure de courte durée au regard du nombre de gens qui dépendent de l’électricité. “Tout ce que nous souhaitons, c’est d’avoir de l’électricité stable. Si à San, nous ne parlons pas, nous ne disons rien, c’est parce que nous savons tous que le problème est général“, dit-il.
Parlant de la jeunesse de San, Ousmane Adama Dembélé assure qu’elle se porte à merveille, à part qu’elle n’a plus assez d’activités à faire. Aujourd’hui à San, il y a moins d’opportunités, moins de travail. Avant il y avait des ONG, des projets mais la plupart d’elles sont parties à cause de la crise sécuritaire.
A ce titre, M. Dembélé, invite la transition de porter un regard sur la jeunesse. “Tant que la jeunesse ne travaille pas, la jeunesse souffre le développement du pays serait difficile“, précise M. Dembélé. Il estime qu’il faut créer de l’emploi, de l’entreprenariat, former, orienter et les appuyer les jeunes.
Le président de la jeunesse nous informe également que son bureau a mené beaucoup d’activités dans le cadre de la sensibilisation sur la paix et la cohésion sociale. Il explique qu’à travers Projes, le conseil communal de la jeunesse de San a eu un fonds pour faire des activités qui rentrent dans le cadre de la cohésion sociale à San et Tominian, l’organisation des journées culturelles et sportives, entre autres.
Ibrahima Ndiaye
Mali Tribune