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Des soldats d’élite britanniques à la frontière algéro-malienne pour la lutte contre le terrorisme

Selon des sources dignes de foi, Londres aurait décidé de déployer une unité des forces spéciales et un escadron d’hélicoptères Chinook à la frontière algéro-malienne. Une décision qui intervient quelques semaines après que l’Italie a décidé de faire de même du côté du Niger. Après l’opération française Barkhane et l’annonce par les Italiens de l’envoi de contingents militaires, c’est au tour de Londres d’envoyer une unité des forces spéciales britanniques au Sahel, composée d’une centaine d’hommes. Selon nos sources, ces derniers seront appuyés par un escadron de trois hélicoptères Chinook (CH-47D Chinnok). Ces puissants hélicoptères vont appuyer les troupes françaises engagées dans le cadre de l’opération Barkhane au nord du Mali. Un appui qui vient à point nommé, au moment où les forces françaises déplorent le manque d’hélicoptères de transports lourds indispensables pour manœuvrer dans le vaste Sahel. Construits par Boeing, ces hélicoptères ont la capacité de transporter 44 soldats ou une charge interne d’un peu plus de 8.000 kg et peuvent parcourir plus de 2.000 km à une vitesse de croisière de 241 km/h, selon opex360.com. Ce qui en fait de véritables outils logistiques pour les forces spéciales engagées à la frontière algérienne-malienne.

L’annonce de l’envoi de cette force a été faite par la Première ministre britannique, Theresa May, en marge du sommet franco-britannique qui s’est tenu le 18 janvier dernier à l’académie militaire de Sandhurst. Selon elle, cette opération s’inscrit dans le cadre d’une «opération de soutien aux forces françaises impliquées depuis plusieurs années dans une guerre contre les groupes terroristes opérant dans de vastes zones transformées en zones de non-droit, où règnent trafic, terreur et crime organisé».

Ces nouvelles troupes vont contribuer à la lutte contre les factions djihadistes qui constituent une sérieuse menace pour la sécurité et la stabilité des pays voisins.

Rappelons que récemment, l’Italie a également décidé de déployer 470 soldats au Niger, pays lui aussi frontalier de l’Algérie, à la demande de Niamey, afin de renforcer «le contrôle du territoire».

Rome envisage un premier contingent de moins de 200 hommes dès 2018, équipé de 130 véhicules et de deux avions. Ce contingent va aussi contribuer à «renforcer le contrôle du territoire» de ce pays par lequel transitent de nombreux migrants.

Ainsi, en plus de la Force G5 Sahel, cette région du Sahel jouxtant la frontière algérienne compte aujourd’hui des contingents français, américains et bientôt italiens et britanniques. Une situation qui dérange l’Algérie, qui se retrouve de plus en plus isolée sur l’échiquier sécuritaire régional et de plus en plus scruté par les satellites et les drones des puissances occidentales présentes au Mali et au Niger.

Des policiers formés sur la responsabilité civile automobile et les procédures de gestion des accidents de la circulation

L’Ecole Nationale de Police a servi de cadre le mardi 23 janvier 2018 à une session de formation à l’intention des policiers, responsables de la voie publique, des différents commissariats du District de Bamako et environnant et des agents de la Compagnie de la  circulation routière. Initiée par le Comité des Compagnies d’Assurances du Mali en collaboration avec la Compagnie de la Circulation routière(CCR), cette session de renforcement de capacités des agents des sections voies publiques, des différents commissariats de Bamako et environs, portait sur la responsabilité civile et les procédures de gestion des accidents de la circulation routière. A travers cette formation, il s’agissait d’outiller les forces de la sécurité publique sur la procédure d’indemnisation des usagers assurés après un accident. Pour M. Mohamed Compaoré, du Comité des Compagnies d’Assurances du Mali, il s’agissait à travers cette formation d’outiller ces agents pour leur permettre d’élaborer des procès-verbaux de constat clairs, précis, teintés d’objectivité et de probité. Pour lui, une autre nécessité est de transmettre également ce précieux document, qu’est le procès-verbal de constat, dans les meilleurs délais aux assureurs afin de faire des offres transactionnelles aux victimes ou aux ayants droits, telles que prescrites par le Code CIMA. Car, dit-il, «les fonctionnaires de police de la section voie publique sont, au premier chef, concernés par le processus d’indemnisation avec l’établissement du procès-verbal du constat». Aussi, au cours de cette formation, un accent particulier a été mis sur la nécessité de diligenter le cas des accidents, dont les auteurs sont détenteurs de l’attestation d’assurance Carte Brune CEDEAO, communément appelée assurance CEDEAO, tout en rappelant les nouvelles mesures de la systématisation de la Carte brune.

Quant au Commissaire Abdoulaye Coulibaly de la CCR, il a invité ses éléments à être attentifs à la formation et à restituer les leçons apprises au cours de cette session à leurs collègues des différents commissariats au bénéfice des usagers de la route.

Pour sa part, le commissaire principale, Seydou Diarra, directeur de l’Ecole nationale de police, n’a pas manqué de saluer l’initiative qui, selon lui, s’inscrit en droite ligne de la nouvelle orientation des autorités visant plus de qualification du personnel de la police pour plus de professionnalisme dans les services rendus aux usagers.

Il importe de retenir que le dernier rapport de la Direction de régulation de la circulation et des transports du District de Bamako, renseigne que l’année 2016 a connu 2 735 accidents avec 3678 victimes, dont 150 tués, 1 857 blessés graves et 1670 blessés légers.  C’est pourquoi, le législateur a prévu une obligation d’assurance responsabilité civile pour garantir aux victimes d’accidents une prompte réparation. Et, ce sont les policiers, responsables de la voie publique qui sont à l’origine des PV de constat. D’où, la nécessité de mieux les former sur les assurances.

Lancement de la plateforme pour le changement de Moussa Sinko Coulibaly

En prélude à l’élection présidentielle de 2018, Moussa Sinko Coulibaly  soutenu par des associations et des clubs a procédé au lancement de son mouvement dénommé «la plateforme pour le changement ». C’était le samedi 20 janvier 2018 au terrain de football de  Magnabougou en présence de certains responsables de partis politiques et de nombreux membres de la plateforme venus de l’intérieur du pays et de l’extérieur.  Arrivée aux environs de 17 heures et habillé en bazin tout  blanc de la tête au pied, le désormais ex Général Moussa Sinko Coulibaly a fait son apparition dans le stade sous un tonnerre d’applaudissement. Après son mot de bienvenu et des propos de remerciement pour la grande mobilisation de ses adhérents, Moussa Sinko concentre son discours essentiellement sur les dérives du pouvoir actuel.  «  Le président Keita et son équipe ne seront plus là au mois de septembre prochain » a-t-il d’emblée laissé entendre, avant de faire un détour sur la gestion des affaires publiques durant les quatre années  du président IBK à la tête du pays. «En 2017, ce régime a laissé mourir des centaines de Maliens faute de soins pendant 45 jours » a-t-il dit pour évoquer les mouvements sociaux au niveau de la santé  avant d’ajouter « que l’école a été transformée en champs de bataille » qui selon lui n’est pas  le souci du Président Keïta et son régime, et de renchérir en ces termes « le seul  souci de ce régime est de comment surfacturer un avion, et pouvoir voyager ». Parlant de la sécurité qui est devenue une préoccupation majeure pour tous les Maliens, le Général démissionnaire n’a pas hésité à décrier cette situation. Pour  lui, les autorités ne font qu’utiliser l’armée comme moyen pour vider les caisses de l’Etat. « Tous les marchés de l’armée sans exception ont été surfacturés » a-t-il déclaré. Evoquant la question de la justice, il dira que sous le régime d’IBK, il y a une justice pour les amis, une justice pour la famille, une justice pour les bons criminels et une justice pour les bons terroristes. Selon lui, face à tous ses dérives du régime  actuel dans la gestion des affaires courantes, des citoyens maliens ont été amenés  à se poser la question s’ils ne se sont pas trompés en 2013 en élisant à la tête du Mali le président Keita ? « Non, nous ne nous sommes pas trompés, mais nous avons été  trahis par le régime » a-t-il répondu. M. Coulibaly a profité de l’occasion pour inviter tous les  Maliens qui veulent faire de ce pays un beau pays, qui veulent la paix, la sécurité, l’éducation et un système de santé performant  à rejoindre la plateforme ‘’pour le changement’’ qui est ouverte à tout le monde. « Le seul choix que nous laissons au président Keita est soit de démissionner avant la fin de son mandat ou ne pas se présenter à l’élection présidentielle à venir » a déclaré Moussa Sinko Coulibaly  en guise de conclusion.

La Rédaction

Source: infosepte

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