Si l’opinion nationale et internationale est toujours sous le choc des atrocités des forces obscurantistes ayant causé la mort de sept (07) Casques bleus  du contingent togolais de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation du Mali (MINUSMA) entre Douentza et Sévaré, elle  a été une fois de plus choquée de voir, à travers les réseaux sociaux, sur les lieux de cette attaque des individus armés, enturbannés parlant en langue peuhle et donnant des explications sur la manière dont ils ont planifié cette barbarie.

Ces bandits qui imposent une « sale guerre » à notre pays montrent un coin non loin d’un pont qui leur aurait servi de cadre pour préparer l’Engin Explosif Improvisé (EEI) et de le poser sur le passage des éléments du contingent togolais de la MINUSMA. Comme le ridicule ne tue pas dans le rang de ces bandits, ils montrent les différentes parties de l’engin ayant sauté sur la mine comme des trophées de guerre. S’ils ne parlent pas du groupe de leur appartenance, des spécialistes des questions sécuritaires rapportent qu’au regard de leur mode opératoire et de la langue peuhle dont ils prononcent, ils seraient des membres de la Katiba Serma affiliée au Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM).

Faut-il le (…)

TOUGOUNA A. TRAORE

Source: NOUVEL HORIZON