A deux jours de la date de signature de l’accord inter malien de paix, des ressortissants de Kidal à Bamako ont appelé la coordination des mouvements de l’Azawad à parapher cet accord.

Akory Ag Iknane, président du collectif des ressortissants de Kidal à Bamako a indiqué mardi à la BBC que des cadres, élus, leaders communautaires et d’opinion, ainsi que des membres de la société civile de la région de Kidal souhaitent « une issue heureuse au processus d’Alger par la signature de l’accord, pour la préservation de la cohésion sociale et la paix, ainsi que pour soulager les populations des affres de la sécheresse et des incertitudes liées au conflit ».

Les ministres français et algérien des Affaires étrangères, Laurent Fabius et Ramtane Lamamra, ont appelé mardi à Alger toutes les parties à signer vendredi l’accord paraphé le 1er mars dans la capitale algérienne par le camp gouvernemental malien, mais pas par la rébellion à dominante touareg.

La pierre d’achoppement est le statut juridique du nord Mali.

L’accord d’Alger prévoit une assemblée régionale dotée de larges pouvoirs et élue au suffrage universel, mais il n’évoque pas la question d’autonomie et le fédéralisme, réclamés par certains mouvements armés maliens.

Source: BBC Afrique