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Démission du chef d’Etat major général des armées

La vague des démissions continue après la débâcle de l’armée malienne à Kidal le 21 mai 2014. Après la démission du ministre de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga, intervenue le mardi 27 mai 2014, nous avons appris qu’hier soir, le chef d’Etat-major général des armées, le général Mahamane Touré, a aussi remis sa démission au président de la République, chef suprême des armées, Ibrahim Boubacar Kéita.

 

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Au moment où nous mettions sous presse, nous n’avions pas la confirmation que cette démission a été acceptée par le chef de l’Etat.

Dans tous les cas, le général Mahamane Touré a bel et bien rendu sa démission et cela va donc dans l’ordre normal des choses.

Le Premier ministre Moussa Mara dans l’invité Afrique de RFI disait quela démission du ministre de la Défense, Soumeïlou Boubèye Maïga, est une mesure de « redressement » nécessaire après ce qui s’est passé récemment à Kidal. Il a promis d’autres mesures, sans donner de détails.

Aucune arrestation n’a eu lieu au sein de l’armée, a assuré Moussa Mara, mais des enquêtes sont en cours et d’autres « mesures de redressement », comprendre « des sanctions », seront prises dans les semaines à venir.

On comprend alors que le chef d’Etat-major général des armées a été victime de ces mesures de redressement dont parle le Premier ministre, Moussa Mara.

Quid du Premier ministre lui-même dont l’opposition demande aujourd’hui sa démission ? Moussa Mara affirme en tous cas ne pas craindre pour son propre poste. Il bénéficie toujours de la confiance du président IBK et partage avec lui cette priorité : aujourd’hui, c’est l’ouverture des négociations avec les groupes rebelles.

Le mercredi 21 mai 2014, l’armée malienne a lancé une opération de « sécurisation des personnes et des biens » sur la ville de Kidal. Il s’agissait en fait de reprendre le contrôle de la ville, notamment du gouvernorat, après les incidents du 17 mai 2014 suite à la visite mouvementée du Premier ministre Moussa Mara.

L’opération qui s’est soldée par une déroute sans précédent des forces loyalistes (une cinquantaine de morts, 48 blessés et plusieurs prisonniers), a été lancée sans se référer au président de la République, chef suprême des armées. Après cette débâcle, les autorités ont mené des enquêtes pour sanctionner qui de droit. Le premier concerné a été le ministre de la Défense. Il est suivi par son chef d’Etat-major général des armées.

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