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Délestage au Mali : A qui la faute ? Peut-on régler en 6 mois un problème qui date depuis l’indépendance ?

Au Mali, le délestage électrique est un phénomène qui revient à chaque période de canicule et dans d’autres pays de la sous-région. Tout sauf un fait nouveau, l’incompréhension de certains usagers de plus en plus exigeants.

 

Une situation qui est parfois instrumentalisée afin d’influer sur l’opinion. La desserte en électricité est minée d’incidents occasionnés par la chaleur comme celui survenu dans la nuit du 12 au 13 avril dernier sur la liaison Côte d’Ivoire par Sikasso.

Si au niveau d’Abidjan le réseau demeure toujours perturbé par des incidents non encore résolus, du côté du Mali, il a provoqué une forte baisse de tension, réduisant l’approvisionnement du Mali de 70 à 30 MW. Une situation que les autorités maliennes ont prise au sérieux en tentant de mobiliser des relais au niveau local et à la résolution des incidents pour une reprise normale. Malgré les messages d’explication et d’excuses soigneusement lancés par EDM, l’impatience des consommateurs lassés par les coupures grandit. Mobilisés et plus que déterminés, le ministre de tutelle et le DG de l’Energie du Mali sont depuis quelques jours sur tous les fronts.

À peine arrivés, leurs ambitions font malheureusement les frais d’une situation quasi répétitive qui est loin d’être de leur faute. Eux qui, visiblement mettent le paquet depuis leur prise de fonction en prenant des mesures idoines pour le bon fonctionnement du service énergétique du Mali.Le problème n’étant pas un fait nouveau, la transition en cours au Mali est une occasion que les actuelles autorités mettent à profit la circonscription du mal qui revient chaque année.

Le droit à l’électricité étant ce qu’il est, le citoyen lambda dans l’exercice de ses droits a aussi le devoir d’indulgence à l’égard de ceux qui n’ont le souci que de résoudre leurs problèmes. Raison même du choix porté sur eux, censé redresser un service délaissé depuis trente ans.

Enfin il ne faut pas oublier que l’atteinte des objectifs recherchés est possible si chacun y met du sien. Autrement dit s’acquitter de ses factures car le pays comprend assez de mauvais payeurs. A ce sujet, l’Assemblée nationale du Mali doit à l’EDM la somme de 103 millions de francs CFA de factures impayées. Que le CNT s’assume étant le parlement de fait.Les municipalités du Mali doivent plus de 3 milliards 100 millions de créances.

Certaines structures de la République ( départements ministériels) trimballent une facture de près de 1 milliard 500 millions de francs CFA.

Les gouvernorats et les conseils de cercle participent aussi à la décadence de l’EDM avec plus de 900 millions de créances.C’est dire que la situation de déficit électrique est entretenue par ceux là qui usent des réseaux sociaux pour jeter l’opprobre sur l’EDM. Dans ce cas, à qui la faute ?

Certains journalistes et blogueurs sont instrumentalisés par les plus grands fraudeurs pour essayer de nuire ceux qui se battent sans relâche pour assurer la continuité du service d’électricité. Des indiscrétions, il se dessine d’éventuelles plaintes contre les pseudos révolutionnaires pour injures et tentatives de soulèvement contre une structure d’État.

Affaire à suivre…
Source : Echos Médias
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