L’état des routes de Bamako en état piteux est très critiqué par la population. Depuis très longtemps on ne fait que bricoler les routes à Bamako et cela ne fonctionne plus en cette période hivernale. La dégradation continue et on tend vers Bamako, capitale des 3 caïmans sans route de qualité. Les usagers sont fatigués. La situation accroit du jour en jour et Bamako risque de perdre tous ses goudrons. Les réparations se font à la bourre après les différentes satires de la population. Après la pluie, les goudrons sont remplis d’eau. C’est de l’inondation totale partout et on ne peut même pas différencier les caniveaux. Tout est bouché et certains ne sont même pas curés. Tous les Bamakois ressentent la fatigue générale, des douleurs au dos à cause des routes impraticables dans la ville des trois (3) caïmans. Pourtant l’Etat met des milliards à la disposition de l’Agence d’Exécution des Travaux d’Entretien Routier (AGEROUTE) pour l’entretien des routes. Où vont ces milliards ? Quel est le rôle de l’AGEROUTE avec ces routes remplies de nids-de poule ?
Pour Diakaridia Traoré chauffeur de taxi (taximan) en commune trois, son taxi va très mal à cause de l’état des routes. « Mon taxi ne peut pas faire 45 jours sans aller au garage pour l’entretien souvent certaines parties telles que les suspensions sont cassées à cause de l’impraticable route de Bamako » a affirmé le taximan et ajoute que presque toutes les routes de Bamako sont dans ce mauvais état. « Je suis taximan et je suis partout à Bamako. Toutes les routes de Bamako disparaissent à cause du non entretien des routes » a dit M. Traoré.
Ces routes jouent énormément sur les engins. « Les routes de Bamako créent même de problème à cause de leur état. On est obligé de dévier certains nids-de poules tellement qu’ils sont profonds et cela cause des accidents » a laissé entendre Makan Cissé qui a sa boutique à l’artisanat. Pour le commerçant Makan Cissé, quand il quitte son quartier à Kalaban Coro pour aller à sa boutique à l’artisanat, c’est le parcours du combattant qui commence à cause de la route impraticable. ‘’Trop de nids-de poule sur la route, souvent arrivé à la maison le commerçant ne fait que dormir tellement qu’il a souffert sur la route’’ a-t-il ajouté. Pour lui, les structures chargées de l’entretien périodiques doivent revoir les routes de Bamako qui en plus d’être impraticables, elles sont étroites et harassent les usagers d’où la culpabilité de l’AGEROUTE.
Diakaridia Sanogo
Source: L’Informateur