Cette année, pour minimiser, voire bannir la fraude et la fuite des sujets avant les épreuves, le département de l’Education nationale a renforcé la Police de surveillance des examens. Ce document qui réglemente les examens commence à porter fruit au Mali, après des années de tourbillons autour des examens de fin d’année. Elle a permis un bon déroulement des examens de l’année dernière.

La Police de surveillance commence déjà à faire effet en ce début des examens du DEF.

Hier, plusieurs observateurs ont attesté le bon début des épreuves. « Zéro fuite », indiquent certains syndicalistes.

A noter que cette Police de surveillance a été renforcée, notamment par l’interdiction du téléphone portable ou tout autre objet électronique dans les Centres d’examen par les candidats, et les surveillants.

La nouvelle police de surveillance stipule que tout candidat coupable de violation du règlement sera « immédiatement » expulsé et suspendu de la session en cours, mais sans préjudice des poursuites judiciaires.

Les candidats dont les contenus des copies sont jugés identiques à la correction seront aussi ajournés, puisque dans certains centres ou des surveillants sont complices de la fraude en traitant les sujets dans les salles de classes. Cette mesure bannit ces cas de fraudes.

Elle plane comme l’épée Damoclès sur la tête des candidats, président et surveillants en cas de non-respect des consignes.

Cette mesure, selon les autorités, vise à moraliser nos examens de fin d’année et redorer le blason de l’éducation au Mali.

Source : l’Indicateur du Renouveau