Les épreuves écrites du Diplôme d’étude fondamentale ont démarré le 22 mai à travers le pays. Cette année encore, des centres d’examen ont été délocalisés du fait de l’insécurité.
Selon les autorités scolaires les mesures sécuritaires et sanitaires sont prises pour que les candidats délocalisés dans les régions de Badiangara, Sikasso et Koutiala fassent bien leur examen.
Si la région de Sikasso enregistre un seul centre délocalisé, le centre d’animation pédagogique de Koury dans la région de Koutiala en totalise 10. La prise en charge est faite par une ONG locale.
« Nous avons déplacés, au niveau de Koury, Ourikila, Karangana certains centres pour 929 candidats déplacés », précise le Directeur du cap de Koury. Selon Yehia Boncana Touré « les prises en charge ont commencé depuis leurs arrivées ».
DEF 2023 : une première journée sans perturbation
Au total trois centres ont été délocalisés au centre d’animation pédagogique de Bandiagara. Ils sont au nombre de 52 élèves à Doucombo, 37 à Djombolo et 142 à Dourou. Ces candidats sont tous pris en charge par le ministère de l’éducation, nous dit Lamine Traoré Directeur du centre d’animation pédagogique de Badiangara.
Les parents d’élèves sont partagés entre l’inquiétude et la bonne tenue des épreuves. C’est du moins ce qu’indique Amadou Saye, membre du comité de gestion scolaire à Badiangara. Il précise cependant que « des élèves ont été accompagnés par leur parent et que tout se passe à hauteur de souhait ».
Même situation dans la région de Koulikoro, où les centres des communes de Sébété, Sébecoura, et Sébécoro ont été déplacés à Banamba ville.
Studio Tamani