Sage bien que jeune, il ne restait jamais cinq minutes sans sourire et était toujours heureux. Depuis mon retour au Mali, j’ai rarement rencontré un jeune homme aussi intelligent que Idrissa Soumeilou Maiga. Sa logique était impressionnante et son raisonnement limpide. Il s’intéressait à tout, à l’astronomie, au destin de l’univers. La semaine dernière, il me disait avoir besoin de spiritualité, de méditation.
Dieu l’a rappelé à lui. La mort, nous avons appris à l’accepter car elle est inéluctable. Toutefois la mort lorsqu’elle frappe de façon inattendue un proche dans la fleur de l’âge, nous laisse avec une douleur indescriptible et nous laisse face à notre impuissance. Idy était le fils que tout homme souhaiterait avoir, je l’aimais comme un fils et l’admirait tant pour sa modération, sa politesse que son intelligence. Je n’ose imaginer la douleur de son père, encore moins celle de sa mère, celle de ses sœurs. Que Dieu dans Sa Miséricorde leur donne la force d’accepter. Dieu veille.
Source: Journal le 22 Septembre