Le démarrage des évaluations de l’examen de fin d’année du Baccalauréat malien pour l’année scolaire 2019-2020 a lieu ce matin le 19 octobre sur toute l’étendue du territoire national.
Pour cette année, il y aura 139.334 candidats répartis entre 313 centres pour le bac général et dix (10) centres pour le bac technique. 5.473 et 100 salles de classes. Pour la surveillance, il y aura, 10.987 surveillants pour le Bac général et 235 pour le Bac technique pendant une semaine d’examen, soit deux surveillants par salle.
En effet, après le Diplôme d’Études Fondamentales (DEF), ce sont les épreuves de l’examen du baccalauréat, qui démarrent, ce lundi 19 octobre 2020.
Professeur Doulaye Konaté, ministre de l’Éducation Nationale a annoncé que tous les préparatifs du Bac sont mis en place pour que les épreuves se passent dans de bonnes conditions.
Ainsi, ayant à cœur d’assainir les examens au Mali, le ministre de l’Éducation Nationale, Pr Doulaye Konaté tient à la bonne tenue de cet examen. Pour ce faire, il prône la «tolérance zéro» contre les auteurs de fraude. C’est pourquoi, après les difficultés rencontrées à l’examen du Diplôme d’Études Fondamentales (DEF), il a rencontré tout son staff afin de faire un «diagnostic sans complaisance» de la situation.
Aussi, lors de sa rencontre avec les syndicats de l’Éducation, le vendredi 16 octobre 2020, le ministre de l’Éducation Nationale, Pr Doulaye Konaté, n’a pas caché sa détermination à faire toute la lumière sur les fuites de sujets survenues lors de l’examen du Diplôme d’Études Fondamentales (DEF).
Mieux, par sa détermination, le nouveau ministre de l’Éducation Nationale a décidé de sévir contre ceux qui s’adonnent à la fraude qu’il qualifie comme l’ennemi des enfants. Il veut mettre fin à l’impunité en la matière en faisant de sorte que les fautifs une fois démasqués répondent devant la justice.
C’est pourquoi, Professeur Konaté a demandé aux uns et aux autres de ne pas céder au découragement et à la panique, de veiller au grain pour démasquer les coupables qui seront sanctionnés. Pour cela, tous les cadres peuvent être sûrs de son soutien indéfectible à les accompagner pour la moralisation des examens.
Enfin, dira-t-il, «aidez-nous à relever ce défi que vous soyez parents d’élèves, hommes de médias, syndicats d’enseignants. Ensemble, disons stop à la fraude pour redonner une façade à l’éducation malienne en agonie de plusieurs années !».
Abdoul Karim SANOGO
NOUVEL HORIZON