Quelle était la mission au Mali ?
« Le GTD Acier a conduit au Mali des opérations d’ampleur avec les forces locales dans le Gourma malien au bord du fleuve Niger et la frontière entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso dans des conditions souvent très difficiles. Environ 400 militaires du bataillon étaient projetées sur quatre mois, appuyés par des éléments de la 2e brigade blindée tels que l’artillerie, le génie, des cavaliers ainsi que des moyens héliportés et sanitaires. Leur mission était de neutraliser les groupes armés terroristes en particulier l’État islamique au Grand Sahara et d’appuyer les forces armées des pays du Sahel en participant à leur formation et en les accompagnant au combat. »
Quel est le bilan ?
« La mission a été remplie de belle manière par nos chasseurs qui se sont admirablement comportés. Des coups durs ont été portés à l’ennemi. L’ensemble du personnel est rentré sain et sauf. Les derniers ont posé le pied en France le 1er mars après un passage de trois jours en sas en Crète. Cette période de transition, avant le retour en France, a permis de reprendre progressivement un rythme de vie normale après une période où ils ont été particulièrement sollicités. De retour à Bitche, ils ont profité de deux à trois semaines de permission. »
Et actuellement ?
« Après une préparation pour la mission Sentinelle, l’état-major tactique ainsi que deux compagnies ont effectué la relève à Paris début avril. Cela représente environ 250 personnes. Le bataillon est déployé dans l’est de Paris et sa proche banlieue. La mission est prévue pour deux mois. En portion centrale sur Bitche, l’entraînement se poursuit et les autres compagnies se préparent à partir soit au Mali ou au Liban, soit à relever les dispositifs Sentinelle à Paris, dans le sud de la France et en Alsace… L’indispensable poursuite des activités se fait bien sûr dans des conditions particulières vu la crise sanitaire. Les mesures barrières sont rigoureusement appliquées et toutes les activités sont soumises à des protocoles adaptés pour protéger nos chasseurs et empêcher la propagation du virus. Cela demande intelligence, inventivité, souplesse et discipline. En plus, un détachement du bataillon est en permanence en mesure d’intervenir localement en appui de nos concitoyens dans le cadre de l’opération Résilience. »