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De quoi je me mêle : Exit l’Azawad et place à la diplomatie des « ambigüités positives » !

Pas d’Alger VI. Boutef  ne veut plus de la centaine mensuelle de logés-nourris-blanchis dont certains sans doutes abonnés à deux râteliers : leur Etat et leur hôte. Ca c’est les oignons du Vérificateur général. Ce qui me regarde moi, c’est ce que nos ministres ont dit pour célébrer un paraphe surréaliste.

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A nul autre pareil pour Zahabi. Pas même l’ambiance, le fond et l’originalité du Pacte national dont, craquant ex-chef de guerre à l’époque, il fut. Pour lui, Alger a été nourri par des process uniques : rencontres exploratoires, implication de la société civile, les Etats généraux de la décentralisation, les Assises du Nord, renvoi de la question de l’Azawad à un débat national. Le seul oubli qui fait pourtant la rareté historique d’Alger V : le fait que seule la victime a signé, le bourreau ayant, lui, obtenu un temps de réflexion. Quant au chef de notre diplomatie  rarement en panne de formules, sait-il qu’il a enrichi notre doctrine diplomatique par une fin de phrase audacieuse ?  Car pour lui, « cet accord a le mérite de la clarté et de l’équilibre, même dans ses ambigüités positives ». L’accord n’est pas  n’est pas parfait » reconnaît-il.. Mais  la perfection, relativise t-il aussitôt, appartient à qui « en dehors du bon Dieu » ? Le terrain de Dieu, on n’y entre pas. Restons dans la sphère des humains. Pour dire ceci : on n’est pas étonné des actions positives du gouvernement, surtout si elles sont auto-évaluées. Mais pour ce qui est des ambigüités du projet d’accord, on ne les connaissait pas. Le Ministre est hautement prié de nous en citer quelques-unes.

Adam Thiam

source : Le Républicain

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