Décédé depuis 2009, le grand traditionnaliste Soninké, Ganda Fadiga a marqué l’histoire des Soninkés. Pour immortaliser les œuvres de ce grand parolier, le réalisateur Ousmane Diagana a réalisé un film consacré sur lui.
Joueur de l’instrument traditionnel appelé xalam, accompagnant la traditionnelle causerie à but moraliste dans les communautés durant son séjour sur terre, il a essayé de rapprocher les Soninkés de l’extérieur et de l’intérieur à travers son art. Il véhiculait des messages de paix. Il sensibilisait les aventuriers Soninkés à faire des réalisations dans le pays. De son vivant, il disait ceci : “J’ai pris le Gambaré pour encourager les gens. Et c’est utile”. Selon des Soninkés que nous avons interrogés, il était attaché à la tradition. “Ganda, le dernier griot”, est le titre du réalisateur Ousmane Diagana. C’est pour lui rendre hommage, qu’il a réalisé ce film. C’est une œuvre de commémoration et de perpétuation de la mémoire d’un peuple. Dans ce film de 63 minutes, le réalisateur refait le dernier voyage de l’homme, de Paris où il est décédé à Marena, près de Kayes au Mali, où il est enterré.
Ce film a été primé au Festival de cinéma Khouribga et au festival des identités culturelles du cinéma numérique ambulant à Ouagadougou. Ce film a déjà été projeté au Centre de recherche et de documentation de Saint-Louis (Crds) dans le cadre de la 10e édition du Festival international du film documentaire de Saint-Louis, du 16 au 21 décembre dernier. Lire la suite sur aumali…
Zié Mamadou Koné
Source: indicateur de renouveau