Dans un communiqué publié le 29 décembre 2021, les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 informaient leurs militantes et militants de leur participation à la rencontre de conciliation le 29 décembre 2021, au ministère de l’Éducation nationale. Lors de ces négociations, rappellent-t-ils que le gouvernement a maintenu sa position face aux primes et indemnités tout en réaffirmant sa disponibilité de les revoir à la hausse. En réaction, les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 ont également décidé de garder leur position sur l’élaboration d’une nouvelle grille pour le personnel enseignant tout en précisant, eux aussi, leur disponibilité à discuter des modalités de son application.
Donc, suite à l’échec de cette négociation, les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 ont invité ses militantes et militants à rester « débout » et « mobilisés » autour du préavis du 4 janvier 2022. En effet, dans leur lettre n°24 les syndicats « ont attiré l’attention des collègues dispensant des cours ou évoluant dans les établissements privés que la réussite de la lutte dépend des sacrifices qu’ils vont consentir en abandonnant les cours et les tâches administratives dans les écoles privées durant la période allant du 04 au 11 janvier 2022. Les syndicats ont rassuré les militants que le dénouement heureux de leur revendication dépend de l’arrêt total des cours dans tous les établissements privés pendant les périodes de grève » nous rappellent nos confrères. Depuis le début de cette crise liée à l’article 39, des négociations avaient été faite avec le gouvernement de Boubou, après celui de Moctar Ouane jusqu’à Choguel. Mais jusque-là, aucun arrangement n’a pu être trouvé. Pour la synergie, l’application de l’article 39 a été négligée par le gouvernement du Mali depuis des années, ce qui est inconcevable.
Aïda Beïdy Soumaré
Source: LE PAYS