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Crise malienne : Quand les Nations-Unies se cherchent dans la poubelle au centre des crises en Afrique

Hier encore, l’Organisation mondiale se défendait d’avoir eu à couvrir des affaires de viols de la part de libérateurs français en Centrafrique. A peine les esprits ont commencé à penser à la bonne foi de cette Organisation mondiale, le même compagnonnage est en train de s’illustrer dans la crise du Mali dans ce registre des faits divers et de la manière la plus minable et révoltante.

En effet, comment peut-on prendre au serieux cette ONU lorsque sa représentation demande à la population de Ménaka de se séparer de ses fils libérateurs pour se livrer volontairement à ses tortionnaires d’hier désormais en fuite d’un terroir que l’imaginaire sanguinaire d’une Radio sans nom s’acharne à leur attribuer?

On ne saurait mieux dire que le philosophe Alain Finkelkraud, comme quoi, tout comme les philosophes du 18ème siècle, la Minusma et son Chef d’orchestre se trompent sur le sexe du mal à Ménaka et dans toute cette guerre du sable que nous ne voulons plus au Mali, cette guerre par procuration que les maliens sont obligés de se livrer. C’est ainsi que, prétextant sauver Ménaka de ses pères fouettards, la Minusma et son Chef d’orchestre veulent assassiner les mères nourricières et livrer ainsi ces populations à un cataclysme dont elles ont déjà eu une idée de sa profondeur.

En comptant sur la bonne foi de ces philosophes sauveurs, il est à espérer que les sages de l’ONU devront plutôt commanditer le service d’un psychanalyste en profondeur pour traiter au préalable ces sauveurs de leur traumatisme. Ces sauveurs, une fois guéris, comprendront, peut-être plus facilement, qu’en réalité Ménaka avait déjà été guéri d’un mal qu’ils voulaient plutôt lui infliger à nouveau, peut-être pour s’en excuser des années plus tard quand les véritables protagonistes ne seront plus.

En effet, comme à l’accoutumée, les grands pays ne formulent leurs excuses publiques que des dizaines d’années après les forfaits infligés aux pauvres nations et dont la liste devra encore pour longtemps continuer sa longue évolution en croissance. Pendant que nous sommes témoins de ces injustices trop flagrantes pour ne pas être dénoncées, il est temps que tout le monde témoigne contre ces excès. Injustice, quand tu nous tiens en plus de notre pauvreté pour faire la richesse des riches !Il

Pendant qu’il est encore temps, prions Dieu, notre seul Recours, pour que l’ONU sache raison garder.

Mohamed Diomandé

 

Source: L’Indépendant

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