Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

CRISE DU NORD ET ACCORD D’ALGER : « Nous soutenons l’accord, mais pas tous ses aspects »

Le comité exécutif National du syndicat  autonome des administrateurs civils (Synac) a tenu le mercredi 13 Mai à la maison de la presse une conférence de presse sur la crise du nord et le projet de l’accord d’Alger. L’objectif  était de féliciter la signature du paraphe de l’accord d’Alger et d’évoquer certains points qu’il ne soutient pas.

conference reunion debat gouverneurs prefets representants autorite

.Le Synac  a organisé hier une conférence de presse sur le thème « le Syndicat des administrateurs civils et les accords d’Alger ». Selon le secrétaire  général du Synac Gaoussou Coulibaly, le Synac se réjouit du paraphe d’accord d’Alger qui sera signé demain par le gouvernement et les parties prenantes, il félicite le gouvernement, la médiation  la communauté internationale pour les efforts qui ont abouti à  l’élaboration et l’adoption de cet outil pouvant garantir le retour à la paix et la stabilité. Mais, ajoutera le Ségal, le CEN-Synac porte un regard critique sur l’aspect, le type d’organisation administrative proposé, qui est de « notre point de vue sources de préoccupation pour tout malien soucieux de la stabilité de ce pays ».

A en croire  M. Coulibaly, « le schéma institutionnel envisagé dans l’accord  réserve un  rôle de supplétif à l’Etat dans la gestion administrative du territoire sous la trouvaille de la régionalisation  dont les con tours sont incertains font du représentant de l’Etat un figurant auprès du chef de l’organe ex exécutif  de la collectivité région élu au suffrage universel direct et qui devient le chef de l’administration et l’exécutif régional ».

Cette configuration porte dangereusement atteinte à la mission de coordination administrative dont est investi le représentant de l’Etat en tant qu’émanation du pouvoir central, a-t-il dit. A ces dires « si nous ne prenons garde, le sésame présenté comme la recette pour une paix définitive, risque d’aboutir à la désintégration et au dépérissement de l’Etat ».  Pour que le Mali soit stable, il faut que l’Etat accomplisse ses missions régaliennes. Pour finir le Segal du Synac a lancé un appel fraternel aux éléments de la CMA pour qu’ils regagnent la patrie et règlent par le dialogue les soucis qui sont les leurs.

Bintou Maïga

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance