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Crise des routes : Kayes toujours vent debout

  1. Mamedy Dramé, président du Front d’actions pour la région de Kayes (FARK) a animé une conférence de presse afin d’informer l’opinion nationale et internationale sur la situation actuelle de la route de Kayes. C’était le mercredi dernier, à la Bourse du travail.

Le Président du FARK dira que le 23 août 2019, le Front d’Actions pour la région de Kayes, en collaboration avec le Collectif de 18 associations et avec tous les Maliens, avait organisé une journée de blocus dénommée Mouvement du 23 août. Cette journée est partie d’un constant entre les atouts et les problèmes de la première région. Ce sont ces mêmes problèmes qui sont à l’origine de la création du FARK.

La région de Kayes est composée de sept (07) cercles et 129 communes ; c’est une région qui regorge énormément de ressources, notamment cinq à six mines d’or. Kayes fait frontière avec trois (03) pays et est traversée par deux routes nationales, une régie sinon un chemin de fer, un fleuve autrement dit le fleuve Sénégal et six cours d’eau. La ville dispose également d’un aéroport qui répond aux normes internationales. Kayes à des expatriées qui font une contribution entre 450 et 500 milliards par An. Avec toutes ces potentialités depuis quelques temps, nous avons constaté que le train qui a été l’espoir de tout un peuple est arrêté. La route, par laquelle transitaient 68% des marchandises et 80% de carburants, était dans état lamentable, occasionnant du coup des accidents mortels (environs 365 victimes par an).

En 2017 déjà, le FARK avait fait un premier forum à Kayes, dénommé Forum sur la problématique de développement de la région de Kayes dont les sous-thèmes étaient : l’impact des mines et accessibilités. Comme accessibilités, on parlait de routes, de train et  d’aéroport.  A la suite de la rencontre entre le gouvernement et le FARK, le Premier ministre avait pris l’engagement d’entretenir la route. Le FARK avait demandé une réhabilitation, sinon une réparation totale de ces routes et non l’entretien.

La région de Kayes est la première région administrative du Mali, mais l’une des régions les plus enclavées de ce pays. Elle manque de routes praticables, en plus de l’arrêt du train voyageur. Les autorités semblaient être indifférentes aux cris de détresse des usagers de la voie Kati-Kayes, passant par Koloni, Didiéni et Diéma.  C’est face à ces maux que le FARK, en collaboration avec le Collectif de 18 associations,  a décidé d’entreprendre des actions de grande envergure si ces routes ne sont pas réparées dans le délai indiqué. Selon toujours Mamedy Dramé, durant tout le trajet Kati-Kayes, les usagers sont exposés à toutes sortes de dangers. Ce n’est pas tout. La lenteur du voyage est inexplicable. « Il faut près de deux heures pour une distance  qu’on peut parcourir en 30 minutes ».

Lamine Sissoko

 

Source: Le Démocrate

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