Comme l’avait annoncé Jeune Afrique le 9 octobre dernier, la FIFA a décidé de nommer un comité de normalisation, afin de mettre fin à la crise qui touche le football malien depuis près de quatre ans.
L’élection de Mamoutou Touré – dit « Bavieux » -, à la tête de la Fédération malienne de Football (Femafoot) le 10 octobre, et contestée par Salah Baby, n’avait pas été validée par la FIFA, après la visite à Bamako au début du mois de novembre de deux de ses émissaires. Ce lundi à Moscou, l’instance présidée par Gianni Infantino a donc décidé de mettre en place un comité de normalisation, ce qui avait déjà été le cas de mars à fin mai 2017.
Ce comité, qui sera effectif pour une durée de six mois au minimum, aura pour principale mission de préparer la future élection du prochain président de la Femafoot. Cela passera notamment par une relecture des textes des règlements des différentes ligues, et de ceux de la fédération. Le collectif des clubs et des Ligues majoritaires est en conflit ouvert avec la Femafoot.
Deux noms circulent pour la direction du comité
Cela devient intenable, le climat est très lourd, les gens sont à cran
Il appartient désormais au ministre des Sports, Housseini Amian Guindo, de désigner dans les prochains jours le président de ce comité de normalisation. Deux noms, selon nos informations, circulent avec insistance dans la capitale malienne. Il s’agit de ceux de Sidy Diallo, qui avait déjà piloté ce comité au printemps dernier, et de Mamadou Samaké, l’ancien président du Stade Malien, un des meilleurs clubs du pays.
« Ce sont deux hommes qui ont une bonne réputation, et qui connaissent bien leurs dossiers », explique une source locale. « De toute manière, il faut absolument que le football malien sorte de cette impasse. Cela devient intenable, le climat est très lourd, les gens sont à cran. Il faut vraiment que la prochaine élection du président soit parfaitement organisée », poursuit cette source. Le comité de normalisation devrait être également chargé de nommer le sélectionneur des Aigles du Mali.
Source: Jeune Afrique