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Crise au sein de l’UMAM? Des responsables et des militants démissionnent

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La présidente nationale du bureau des femmes du parti UMAM, Mme Dembélé Ramatoulaye Touré, accompagnée de plusieurs de ses sœurs et des membres du bureau politique national viennent de claquer la porte de la formation politique que dirige Jeamille Bittar. Ils accusent le président « d’injures et de fausses promesses… » Mme Dembélé Ramatoulaye Touré se dit très frustrée par les injures que le président du parti, Jeamille Bittar aurait proférées à l’endroit des militantes de la commune VI qui sont venues le voir pour différentes préoccupations.

Pour elle, le président du parti aurait fait des fausses promesses de motos et des emplois à plusieurs militants dans la dynamique de la campagne pour la  présidentielle passée. Les démissionnaires membres du bureau politique national du parti ont pour nom : Mme Dembélé Ramatoulaye Touré, Dr Oumar Cissé, Modibo Coulibaly, Ousmane Aly Touré, Salif Kanouté, Amidou Fané, Mohamed Kéita dit Momo. S’y ajoutent  les présidents des jeunes et des femmes des six communes du district de Bamako, sans oublier d’autres militants au niveau des régions de Koulikoro, Ségou, Sikasso, Mopti, Tombouctou, Gao.

 

Pour certains jeunes militants de l’UMAM, « le président Jeamille Bittar gère le parti comme son entreprise privée. Il ne traite pas bien les militants. Il n’avait pas mis en place une direction de campagne comme cela se doit lors de la présidentielle, si ce n’est lui-même et deux autres personnes pour tout faire… »

 

Joint par nos soins pour recouper cette information, Jeamille Bittar a indiqué qu’en dehors de Mme Dembélé Ramatoulaye Touré, tous les autres noms cités comme appartenant au BPN n’en sont pas membres. Il a assuré que l’UMAM n’a pas reçu de démission de ces personnes qui prétendent être responsables du parti. « Dans tous les cas, Mme Dembélé Ramatoulaye n’a aucune valeur politique. Si elle représentait quelque chose pour nous, le candidat Bittar ne pouvait pas totaliser  400 voix  seulement en commune VI où elle est élue municipale (transfuge du PDES NDLR) et son mari mandataire du parti… Je dois dire seulement que Mme Dembélé voulait être candidate aux législatives en commune IV, alors qu’elle ne représente politiquement rien. D’ailleurs, elle annonce qu’elle pourrait être candidate de l’ASMA-CFP. Donc, ce sont d’éternels transhumants. Leur démission est un bon débarras, sans aucun regret« , a-t-il expliqué.

                                                                            

  Bruno D SEGBEDJI

 

Source: L’Indépendant

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