La Coalition Malienne de la Cour Pénale Internationale (CM-CPI) en collaboration avec la Coalition Africaine pour la CPI ont organisé du 8 au 9 mai 2014, un atelier sur l’appropriation du statut de Rome. Ainsi, ces journées d’information et d’échange ont permis de formuler des recommandations. Lesquelles des recommandations ont été adressées au gouvernement, aux organisations de la Société Civile (OSC) et aux partenaires techniques et financiers.
Dans le souci d’une large diffusion de ces recommandations, un point de presse a sanctionné les travaux du présent atelier. Il a été animé par la présidente de la CM-CPI Mme Doumbia Mama Koité et le Coordinateur Afrique de la CPI M. Francis Dako en présence de plus d’une dizaine de journalistes. L’information capitale ayant permis cet entretien de moins d’une heure d’horloge avec les hommes des médias, était centré sur le Statut de Rome, adopté le 17 juillet 1998. Son rentrée en vigueur est intervenue en 2002. Aussi, le Statut de Rome a pour mission de contribuer à bouder l’impunité des violations des droits de l’homme, notamment les crimes de guerre contre l’humanité, les crimes de génocide et les crimes d’agression. C’est pourquoi, la Cm-Cpi créée en pleine la crise 2012, œuvre à la faveur de l’éradication de l’impunité au Mali. Ce combat a sa raison d’être mené, puis que les crimes commis sur notre sol sont imprescriptibles dans le Statut de Rome.
Les recommandations formulées à l’issue des travaux au gouvernement, interpellent les nouvelles autorités à mettre plus de volonté politique dans l’application dudit Statut. De ces recommandations, il s’agit de faire un toilettage des textes, pour les rendre conformes au statut de Rome ; d’assurer la représentation et la participation de la Société civile dans la création et le fonctionnement de la commission vérité, justice et réconciliation ; l’organisation un atelier de relecture de l’arsenal pénal etc.
Pour les Organisations de la Société Civile(OSC), les participants de l’atelier leurs recommandent de palier au manque de coordination, au problème de leadership ; d’avoir une synergie d’action en constituant un groupe de pression qui rassemble des acteurs de la société Civile ; d’élaborer un bilan commun sur les actions menées en appui au processus de paix et de réconciliation nationale etc. Quant aux PTF, la coalition leur demande de soutenir les activités de formation et de renforcement des capacités. De même, ce soutien doit s’étendre à la société civile par rapport aux initiatives de reforme de la justice en cours.
Diakalia M Dembélé