Dix membres fondateurs de l’association CRI 2002 décident de lancer une pétition contre le maintien de l’actuel président, Abdoulaye Sall qu’ils qualifient d’illégal et d’illégitime. Pour les initiateurs, Abdoulaye Sall ne dispose d’aucun argument pour se maintenir à la tête de l’association. Selon eux, le mandat du bureau qu’il dirige est expiré depuis février 2015. En plus, les conclusions de l’Assemblée général de 2019 ont été déclarées “nulles et de nul effet” par la Cour d’Appel. L’Arrêt a été notifié à Sall par voie d’huissier le 11 novembre 2020. Nous vous proposons le contenu de ladite pétition.
« Nous, membres fondateurs de l’Association Cri-2002 créée lors du lancement du Manifeste le 24 avril 2000 sous le leadership de Maître Abdoulaye Sékou SOW publions cette pétition contre le maintien de Monsieur Abdoulaye SALL, désigné par défaut en janvier 2000 pour succéder à Maître SOW nommé Conseiller à la Cour Constitutionnelle.
Hormis l’Assemblée Générale de janvier 2004 qui permit à Abdoulaye SALL de succéder à Maître SOW après désistement de nos deux préférés pour cas de force majeure, Sall n’a jamais pu organiser une Assemblée Générale corrects tant son cachet est empreint d’exclusion., notamment des membres fondateurs de façon progressive en dépit des mises en garde répétées à son encontre.
Statutairement, le mandat du Bureau est de cinq (05) ans, renouvelable en Assemblée Générale uniquement. Or, la dernière Assemblée Générale (mal organisée avec l’envoi sélectif d’avis de convocation des membres du bureau) date de février 2010, soit 6 ans entre deux AG au lieu de 5 prévus.
Pire, Sall mit neuf (9) ans pour organiser la dernière AG le 12 janvier 2019 non seulement avec l’outrecuidance de l’envoi sélectif de convocation mais aussi en faisant envahir la salle d’AG d’inconnus, de trois de ses fils et en complicité avec le pitoyable Secrétaire Général Modibo Koly KEITA de l’ANPE, bombardé vice-président dans le bureau frauduleux, fit venir des badeaux dans la Cour de Cri-2002 au dessein d’intimidation des contestataires à commencer par le Permanent. C’est ainsi, qu’il ordonna l’agression d’huissier venu faire les constats du déroulement de l’AG sur demande du Permanent ; agression de l’huissier par le Secrétaire Général, le Comptable et son fils Benjamin qui l’expulsèrent violemment de la salle (PV d’huissier).
Suite à cette forfaiture, Sall fit approuver furtivement ses rapports narratif et financier, mit en place un bureau à sa guise (sans les contestataires) et envoya la lettre d’exclusion au Permanent sans PV d’AG et en violation des textes de l’association Cri-2002.
C’est face à cette injustice teintée de l’usage de la force pour rester Président de Cri-2002 que le Permanent saisit le Tribunal de la CIV puis la Cour d’Appel qui rendit un Arrêt désavouant Sall sur toute la ligne relative à la tenue de l’AG et à l’exclusion qu’il qualifie de nul et de nuls effets. Dès notification de cet Arrêt à Sall, il devait rendre le tablier illico, mais il persiste dans ses errements, d’où cette PETITION afin que Sall fasse le choix entre 2 options :
- Soit se démettre de son poste de Président pour son honneur et le bonheur de Cri-2002
- Soit organiser une autre AG en convoquant tous les membres du bureau de 2010+ les exclus arbitrairement plus les membres fondateurs vivants+les 2 initiateurs vivants sur 3.
Salutations cordiales ».
ND
Source : L’Alerte