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CPI : les temps forts du témoignage du Cdt Barthélemy Obiénéré Ouattara devant Gbagbo

Le témoignage du Cdt Barthélemy Obiénéré Ouattara, officier de gendarmerie et responsable militaire à Abobo, à la Cour Pénale Internationale (CPI) au procès du Président Laurent Gbagbo, a été nourri de temps forts grâce à des déclarations qui ont mieux éclairé les juges de la CPI.

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Le Cdt Barthélemy Obiénéré Ouattara éclaire la CPI Pendant dix jours, le Cdt Barthélemy Obiénéré Ouattara a témoigné à visage découvert au procès du Président Laurent Gbagbo, au sujet de la crise post-électorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire. Les temps forts de son témoignage méritent d’être rappelés pour situer l’opinion nationale et internationale sur la vérité dans la crise qui continue de diviser les Ivoiriens. D’abord, le Cdt Obiénéré Ouattara rappelle ceci : « Dans la ville de Korhogo (Nord ivoirien), il nous est parvenu qu’un chef rebelle avait mis un grand nombre de jeunes gens dans un container qu’il avait condamné et les jeunes gens sont morts par la suite ». Au passage, le chef rebelle de Korhogo était Kouakou Fofié. Ensuite, le témoin a ajouté que « Les manifestants (à Abobo) ne voulaient pas voir les gendarmes et les policiers qu’ils accusaient de leur lancer systématiquement des bombes lacrymogènes…. Nous avons la certitude que les premiers coups de feu ont été tirés par les civils armés ». Puis, au sujet des femmes prétendues tuées par Gbagbo, le Cdt a parlé de « mascarade », avant d’expliquer que « Des tireurs embusqués ont utilisé des femmes comme des boucliers pour se dissimuler et tirer sur les Forces de défense et de sécurité », a t-il précisé. Même stratégie lâche au sujet des chefs rebelles Chérif Ousmane et Koné Zacharia, qui étaient « basés au carrefour Pk 18, dans un hôtel appelé Harmonie ». Quant à l’implication de la Communauté internationale dans la crise ivoirienne, il a reconnu avoir vu à l’Hôtel du Golf (Quartier général d’Alassane Dramane Ouattara) qu’il a rejoint en mars 2011, des « officiers français » et reconnu des « contingents onusiens du Togo, du Sénégal et du Bangladesh ». Enfin, sa belle confession : « J’aurais préféré ne pas témoigner dans ce procès contre le président Gbagbo. Quand j’ai rencontré le bureau du procureur, je n’ai pas manqué de leur signifier que je ne voulais pas mais, eux m’ont rétorqué que j’étais contraint à témoigner vu ma position et mon rôle dans la crise. J’ai réitéré ma volonté de ne pas témoigner, mais ils ont insisté… ». Et, ce qui devait être entendu a été entendu!

Source: afrique-sur7

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