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COVID-19 : Les récalcitrants donnent du fil à retordre au gouvernement

Malgré l’interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes par le gouvernement lors du dernier conseil des ministres, les rebelles de la Covid-19 dont le Conseil national de la transition, certains partis politiques et artistes continuent de piétiner les mesures de restriction imposées en vue de circonscrire la propagation de la pandémie au  Mali.

 

La propagation de la pandémie de coronavirus au Mali est une triste réalité et cela en dépit des mesures édictées par le Conseil supérieur de la défense nationale, tenu le 1er décembre 2020 et consacré exclusivement à la situation de la Covid-19.

Pour preuve, entre le 1er et le 8 décembre 2020, notre pays a enregistré 729 cas positifs dont 24 décès. De cette date à nos jours, le Mali compte chaque jour plus de 50 cas de Covid-19.  On dénombre également 150 médecins infectés dont 5 morts. Cette évolution préoccupante  est due au relâchement dans le respect des mesures barrières par les populations et le non-respect des directives de santé publique concernant les regroupements.

Cependant, lors du conseil des ministres du 9 décembre 2020, le gouvernement a  invité les populations à l’observation stricte de certaines mesures, notamment le port obligatoire de masque en public, le lavage des mains au savon, l’utilisation de solution hydro alcoolique. Il a également décidé l’interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes et le respect de la distanciation physique.

Malheureusement, de cette date à nos jours, la réalité est autre. Ces mesures de restrictions sont bafouées par les rebelles de Covid-19 en première ligne les membres du Conseil national de la transition. Cet organe composé de plus de 120 membres se réunit régulièrement pour élaborer le règlement intérieur du CNT. La charité bien ordonnée commence par soi-même a-t-on coutume de dire. Les membres du CNT devraient donner le bon exemple aux autres citoyens en cette période critique.

En plus des membres du CNT, d’autres rebelles continuent à profiter de la faiblesse de l’Etat. Il s’agit notamment des boîtes de nuit, des organisateurs des concerts, de mariages,  des partis politiques. Certes, certains respectent les mesures barrières et le port des masques, mais le nombre d’invités dépassent largement le chiffre 50.

Si les violations des mesures de restrictions par les membres du CNT et certains partis politiques sont  inacceptables, le cas des artistes, opérateurs culturels et promoteurs de boîtes de nuit peut être dû à l’absence totale des mesures d’accompagnement. Depuis la première vague de Covid-19 au Mali, les mesures d’accompagnement se font toujours attendre. C’est donc une question de survie et tous les moyens sont bons pour atteindre les objectifs.

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