Pour contribuer à l’instauration de la paix et du vivre ensemble entre les communautés du pays, des jeunes ressortissants de Tombouctou et de Bamba ont initié, le dimanche 12 mars à la maison des arts et de la culture de Gao, la première édition du festival de cousinage à plaisanterie.
En cette période où les plus hautes autorités œuvrent pour la paix et le vivre ensemble, des jeunes ressortissants de Tombouctou et de Bamba font recours au cousinage à plaisanterie. Une pratique qui existe entre les communautés maliennes depuis des siècles. Se reconnaissant dans les valeurs cardinales de ce pays, des jeunes ont pris l’initiative d’organiser cette rencontre culturelle. L’évènement a été initié par l’association des jeunes ressortissants de la région de Tombouctou à Gao et l’association des ressortissants du cercle de Bamba à Gao. Selon Faradji Sabane Baby, un des organisateurs, ce festival est une contribution à l’effort des autorités de la transition, notamment celles de la région de Gao. Par conséquent, dit-il, la jeunesse des deux localités a organisé ce festival pour améliorer et renforcer la tradition et la culture ; les relations du bon voisinage et d’entente entre les communautés de Tombouctou et de Bamba, de même qu’entre toutes les communautés du pays. Cela, va-t-il annoncer, en vue de favoriser le retour de la paix, de la stabilité et de la cohésion sociale entre les différentes communautés. D’après lui, le pays depuis 2012 est confronté à une crise sociopolitique et sécuritaire qui a fragilisé le tissu social et mis à mal les relations sécuritaires que les différentes communautés ont toujours entretenues. Via cet évènement, ajoute-t-il, la jeunesse veut raffermir les liens de fraternité, de solidarité, d’entraide et de tolérance très lointains qui ont toujours existé entre les deux communautés. Cela, pour que les autres jeunes puissent s’inspirer. À lire son discours, il demeure clair que ces liens de cousinage à plaisanterie servent à cimenter le tissu social. C’est pourquoi, dit-il, la jeunesse veut ainsi les renforcer en promouvant la paix et la cohésion sociale.
Etel Goita, stagiaire
Source: LE PAYS