On connaîtra aujourd’hui le nom des deux finalistes de Dame coupe à l’issue des demi-finales qui mettront aux prises Binga FC et l’USC Kita d’un côté et de l’autre, Yeelen olympique et le Stade malien. Les deux rencontres auront pour cadre le stade Modibo Keïta qui abritera également la grande finale, prévue le 27 juin
Les demi-finales de la 60è édition de la Coupe du Mali se disputent aujourd’hui au stade Modibo Keïta. En première heure, l’USC Kita croisera le fer avec le Binga FC et en deuxième heure le Stade malien sera face à Yeelen olympique.
à priori, la première opposition entre les pensionnaires de Binga FC (D2) et l’USC Kita (D1) semble déséquilibrée, mais quand on sait que les joueurs de la Commune V ont déjà éliminé deux formations de l’élite, à savoir le Djoliba (1-0, tour préliminaire de la Ligue du District de Bamako) et l’AS Bakaridjan (2-1, quart de finale), il faudra s’attendre à voir cette équipe défendre chèrement ses chances face aux Kitois. Une chose est sûre, Binga FC ne se présentera pas en victime expiatoire dans ce dernier galop avant la finale et gare au complexe de supériorité pour l’équipe de la Capitale de l’arachide.
L’autre certitude avant cette explication entre Binga FC du président Adama Maïga et l’USC Kita, est que quelle que soit l’issue de la rencontre, elle permettra à l’une des deux formations de se qualifier, pour la première fois de son histoire, à une finale de Dame coupe. C’est dire si l’enjeu de cette première demi-finale est important pour les deux protagonistes qui ont chacun, une opportunité d’entrer dans l’Histoire, en décrochant le précieux sésame de la finale de cette 60è édition de la Coupe du Mali.
Question : qui de Binga FC ou de l’USC Kita aura le dernier mot cet après-midi au stade Modibo Keïta ? Sur le papier, les joueurs de Kita aborderont la partie avec les faveurs du pronostic et le briscard Morimakan Koïta et ses coéquipiers semblent avoir toutes les cartes en main pour écrire une nouvelle page de l’histoire du club.
Non seulement l’équipe compte plusieurs joueurs d’expérience dans ses rangs, mais elle est également en grande confiance, après ses succès en huitièmes et en quarts de finale, face, respectivement au Sonni de Gao (3-1) et au Nianan (2-1), deux formations qui évoluent en première division.
En outre, l’équipe de la Capitale de l’arachide pourra compter sur la présence sur son banc de l’expérimenté Cheick Oumar Koné qui compte déjà deux finales de Coupe du Mali à son actif avec le Nianan de Koulikoro (1994 et 1999, défaite contre le Stade malien).
La deuxième demi-finale de cette 60è édition de la Coupe du Mali mettra aux prises deux formations de l’élite qui se connaissent bien : le Stade malien et Yeelen olympique. Certes, Stadistes et Olympiens ne se sont pas affrontés cette année en championnat, ni en Coupe du Mali, mais l’année dernière, leur chemin s’était croisé à quatre reprises et chaque fois, le dernier mot était revenu à l’équipe de Sotuba (3-2, 2-0 lors de la phase de poules en championnat; 1-0, 3-0 au Carré d’as).
Yeelen olympique reste donc sur quatre revers en autant d’explications avec son adversaire du jour et il est difficile d’imaginer l’équipe de la Commune II réussir à inverser cette tendance et barrer la route de la finale au recordman de Dame coupe (20 trophées).
La tâche des Centristes s’annonce d’autant plus compliquée que les Blancs n’ont concédé qu’une seule défaite depuis le coup d’envoi de la saison (2-1 face au Réal en championnat) et ont le moral gonflé à bloc, après leur succès 2-1 face au CSD en demi-finale.
De plus, le Stade malien est détenteur du trophée, l’équipe de Sotuba, dirigée par le très expérimenté Nouhoum Diané, martèle à qui veut l’entendre que son objectif est le doublé Coupe-Championnat. Si Yeelen olympique parvient à déjouer les pronostics, il disputera la première finale de Coupe du Mali de son histoire le 27 juin, soit contre Binga FC, soit face à l’USC Kita. Mais quelle que soit l’issue des demi-finales, la planète foot du Mali assistera à une finale inédite, le dimanche 27 juin au stade Modibo Keïta.
Seïbou S. KAMISSOKO