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Coupe d’Afrique des nations 2025 : le choix du Maroc

ORBITE. Alors que le royaume chérifien confirme sa place de pays hôte de grands événements sportifs, il se voit attribuer par la CAF l’organisation de la CAN 2025.

Et la logique l’emporta ! Après le retrait, au dernier moment, de l’Algérie et de plusieurs autres pays candidats, le Maroc a été désigné pays hôte de la Coupe d’Afrique des nations 2025. Une décision certes motivée, officiellement, en partie pour favoriser la candidature du pays avec l’Espagne et le Portugal à l’accueil de la Coupe du monde en 2030, a indiqué mercredi la Confédération africaine de football (CAF), mais qui se justifie aussi par la montée en puissance du royaume chérifien dans le football mondial et de son rôle reconnu d’organisateur de grands événements sportifs internationaux.

Il faut souligner qu’actuellement le Maroc est la première nation africaine au classement Fifa, quatrième au dernier Mondial, et le pays a organisé deux compétitions africaines majeures : la CAN féminine et U23. Nul doute que la passion fédératrice qu’a déclenchée au Maroc, dans toute la diaspora mais également dans le reste de l’Afrique et dans le monde arabe, le parcours exceptionnel de la sélection nationale au Qatar a aussi pesé dans ce choix, tout comme la solidité du dossier du royaume chérifien et l’influence du président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, également 4e vice-président de la CAF.

L’organisation du football africain d’annoncer, également, que l’édition 2027 de la compétition phare du continent africain se tiendra au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie, a indiqué le président de l’organisation, Patrice Motsepe, lors d’une conférence de presse au Caire. L’Égypte et le Sénégal avaient aussi postulé.

Le Maroc, plus que prêt !

La Fédération marocaine de football a salué une « nouvelle enthousiasmante » sur X (ex-Twitter), ajoutant : « Préparez-vous à un tournoi inoubliable. » Le Maroc va organiser une Coupe d’Afrique des nations (CAN) pour la première fois depuis 1988. Il avait été désigné pour 2015 avant de demander un report à cause de la propagation du virus Ebola. Mais la CAF avait finalement décidé de lui retirer cette attribution et de disqualifier l’équipe marocaine de la compétition, au profit de la Guinée équatoriale.

Déçue de ne pas obtenir l’attribution du Mondial 2026, la Fédération royale marocaine de football a depuis considérablement investi dans ses infrastructures. 58 millions d’euros ont notamment été versés pour rendre plus moderne le Centre national de football Mohammed-VI, soit l’équivalent du Clairefontaine tricolore.

Le royaume a bénéficié cette fois-ci du retrait de toutes les autres candidatures – Algérie, Zambie, candidature commune du Nigeria et du Bénin –, a précisé Patrice Motsepe. « La raison principale est de soutenir le Maroc dans sa candidature à la Coupe du monde 2030 », conjointement avec l’Espagne et le Portugal, a expliqué le président de la CAF. « Notre travail, c’est de faire en sorte que l’Afrique soit unie. Nous avons pris la décision d’accorder les 54 votes du continent africain au Maroc », a-t-il insisté. L’Argentine, l’Uruguay, le Paraguay et le Chili ont déposé une candidature commune concurrente.

Pour la CAN, la confédération a aussi « imposé des standards très élevés en matière d’infrastructures ». « Nous sommes convaincus que nous pouvons faire mieux », a déclaré Patrice Motsepe.

Un défi relevé par le Maroc, qui a présenté dans son dossier pas moins d’un stade – tous homologués par la CAF – dans chacune des six villes candidates : Rabat, Tanger, Agadir, Fès, Marrakech et Casablanca.

La CAN revient en Afrique de l’Est dès 2027

Autre critère, la CAN ne doit pas se dérouler deux fois de suite dans la même région de l’Afrique, sauf exception, a-t-il affirmé. Fin septembre 2022, il avait dû se rendre en Guinée pour retirer à ce pays l’attribution de la CAN 2023 – qui se déroulera finalement début 2024 en Côte d’Ivoire – en raison « d’infrastructures et d’équipements pas adaptés ou prêts ».

« L’un des objectifs clés est que la décision qui a été prise aujourd’hui » favorise « le développement des infrastructures et des stades » et « soit source d’enthousiasme chez les jeunes », a dit Patrice Motsepe.

Par Le Point Afrique (Avec AFP)

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