Au Niger, c’est un coup d’État pas encore totalement acté. Quelques jours après avoir annoncé à la télévision publique le renversement du régime, Bazoum, le conseil national pour le salut de la patrie (CNSP) fait face à une pression extérieure inédite dans la gestion d’un putsch devenu récurent au Sahel. Après l’ultimatum de quinze jours donné par l’Union, Africaine, la CEDEAO et l’UEMOA imposent de lourdes sanctions économiques et financières et envisagent désormais, dans une semaine, une intervention avec l’appui des États-Unis, de l’Union Européenne et de la France, pour rétablir l’autorité constitutionnelle. « Tous les moyens seront utilisés au besoin pour que l’ordre constitutionnel soit rétabli » assure le président béninois Patrice Talon, désigné médiateur par l’organisation ouest-africaine dans cette crise au (…)
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SEYDOU KONATÉ – NOUVEL HORIZON