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Côte d’Ivoire : Pour éviter la récidive d’une crise postélectorale, le mouvement pro-Ducan fait son apparition

La voie de la réconciliation poursuit en Côte d’Ivoire où les préparatifs de la présidentielle de 2020 sont d’ores et déjà entrepris par les politiciens. Si prévenir vaut mieux que guérir, et qu’il reste authentique que l’homme averti en vaut deux, la crise politique de 2011 a largement servi de leçon pour les partisans du vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan. Car, pour « éviter une seconde crise postélectorale » dans le pays, le nouveau mouvement dénommé « Attoun », proche de Duncan, a vu le jour le mercredi dernier.

Comme définition, « Attoun » signifie un ‘’mot que deux personnes prononcent lors d’une accolade’’ dans la tradition « akan ». Ce mouvement « Attoun » est ainsi conçu pour,  d’après les annonces, soutenir le vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan censé « incarné la stabilité, le dialogue et la cohésion ivoirienne ». Selon les informations, de par cet acte, il s’agit d’une démarche entreprise par ce nouveau mouvement «Attoun » pour « éviter une seconde crise postélectorale » en Côte d’Ivoire. En tant que nouveau mouvement, des caravanes de la réconciliation doivent être prochainement organisées par les militants pro-Duncan. Ce, via tout le pays dans l’optique de recueillir des signatures voire des messages pour la paix. Notons que Duncan était officiellement membre du parti démocratique de la Côte d’Ivoire (PDCI), il est aussi considéré comme quelqu’un de très proche d’actuel homme fort du pays, Alassane Dramane Ouattara qui l’a même nommé à son poste de vice-président suite à sa création en 2017. Duncan a été ensuite nommé comme Premier ministre par le président Ouattara de 2012 à 2017. Même si nous n’avons pas pu obtenir l’intervention du président Ouattara et de l’ex-président Henri Konan Bédié qui demeure l’un des pivots du PDCI, des députés comme Zié Daouda Coulibaly se sont néanmoins prononcés sur le contexte actuel de la présidentielle prochaine : « Nous sommes à quelques mois de 2020 et aujourd’hui, beaucoup de craintes subsistent (…) nous constatons des risques évidents… ». Pour lui, « Nous ne pouvons pas aller à une élection présidentielle qui doit faire peur aux Ivoiriens…», a-t-il énoncé. En toute objectivité, l’objectif premier a été quasiment atteint par les membres pro-Duncan par la création de ce mouvement. La balle est au camp du vice-président et de ses hommes afin de traduire en clair leur politique.

Mamadou Diarra

Source: Le Pays

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